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Essai Fiat 500 1.2 69 ch Lounge



Essai Fiat 500 1.2 69 ch Lounge
En 2007, Fiat réinterprétait sa fameuse 500 en l'adaptant au monde moderne. En 2015, l'italien repomponne sa citadine emblématique pour faire croire à une troisième génération. Mais les changements s'avèrent infimes."Craquante !", titrait L'Automobile Magazine en juillet 2007 pour l'arrivée de la 500 deuxième génération. Alors, au pied de l'ancienne usine Fiat du Lingotto, au sud-est de Turin, l'impatience nous gagne au moment de découvrir sa descendante. Un seul tour du propriétaire suffit à comprendre le mot d'ordre : "On ne change pas une formule qui gagne". Autant le dire, seuls des yeux avertis reconnaîtront cette "nouvelle" version. Dans le détail, on note un bouclier avant plus modelé, des feux de jour à diodes plus gros et une calandre revue. À l'arrière, les évolutions sont encore plus subtiles. L'essentiel du travail a porté sur les feux, dont le centre, désormais creux, reprend la couleur de la carrosserie. Quant à l'habitacle, excepté l'arrivée du système multimédia Uconnect et son petit écran tactile de 5 pouces ?'de série dès le premier niveau de finition'?, il demeure inchangé. Volumes et habitabilité sont donc ceux du millésime 2007. Comprenez par-là que les adultes sont toujours bannis des places arrière et que le sac à main demeure le bagage le plus volumineux que puisse contenir le coffre. On exagère à peine ! Jérôme Monce, directeur des ventes flottes et business du groupe Fiat Chrysler pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, justifie ce conservatisme : "On ne peut pas renouveler la 500 comme on renouvellerait une autre voiture. J'ai eu la chance de voir des croquis de ce qu'elle aurait pu être avec d'autres proportions, ce n'était plus la 500. Les clients potentiels auxquels on a montré ces ébauches ne la reconnaissaient pas". Certes, le dessin de la 500 est intemporel et toujours aussi irrésistible, mais nous restons quand même sur notre faim en voyant la petite Fiat si peu modifiée. D'autant que les premiers mètres de notre parcours d'essai nous font comprendre qu'après les designers, la crise d'immobilisme aigu s'est abattue sur les techniciens. Si l'on note un léger mieux dans le filtrage des irrégularités de la chaussée, dû notamment à un recalibrage des suspensions et à de nouveaux amortisseurs, l'ensemble se montre toujours ferme et sautillant, à l'image du train arrière. Et ne comptez pas sur le moelleux des sièges ou la bonne position de conduite pour vous le faire oublier.Sans surprise, en ville, la 500 s'avère aussi à l'aise que sa devancière, bien aidée par la fonction City de sa direction et son gabarit contenu. Contrairement au bicylindre 0.9 TwinAir à l'agrément médiocre, le 1.2 essence qui équipait notre modèle d'essai se révèle peu vibrant et discret. Cette motorisation est d'ailleurs la plus recommandable, le 1.3^diesel n'étant plus au catalogue. Suffisants pour une utilisation urbaine, les 69 ch de "notre" 4-cylindres sont cependant un peu faibles sur la route. Jouer de la boîte de vitesses, à la commande accrocheuse et imprécise, n'y change pas grand-chose. C'est dommage car, hormis une direction à assistance "un peu trop variable", le châssis agile et sain de cette 500 invite à l'amusement. D'autant que le freinage a progressé. Sur autoroute, l'italienne est devenue vivable, grâce à une insonorisation plus soignée. Ainsi rafraîchie, elle nous a plu et déçus. Déçus, parce que après huit ans de carrière et l'annonce d'une nouvelle génération, nous attendions plus qu'un simple restylage. Plu, parce que c'est la 500...


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