Algérie - 2011 Tlemcen, Capitale de la Culture Islamique

ESSAI DE SYNTHESE DES ETUDES HISTORIQUES ET ARCHEOLOGIQUES DANS LA REGION DE TLEMCEN




Tlemcen a toujours exercé une fascinante et irrésistible attraction sur les populations proches et lointaines, en les fixant durablement dans un site grandiose et incomparable, creuset de riches et solides traditions si enviées comme l’exprime bien une histoire politique très mouvementée, bien perceptibles à travers les restes de ses hautes murailles… On peut penser qu’à l’époque préhistorique, des humains ont habité la région comme l’attestent des grottes au Faubourg d’El Kalaa qu’un habitant préhistorique a été mis en évidence au milieu de siècle dernier. Cet habitant troglodyte souligne donc les avantages du site, même si les débuts de l’urbanisation proprement dite l’éviteront et n’apparaîtront que plus tardivement. De même, qu’on été découvertes des grottes sous le Plateau de Lalla Setti et du village des Béni Boublane. Des sites anciens et riches avec une collection de 2000 pièces remontant au paléolithique moyen et mêlées à des ossements humains.
C’est ainsi que les premières traces sont signalées par deux stèles votives datant, l’une de Sévère Alexandre (208-235), l’autre des Gordiens (238-244), mentionnant toutes les deux les chefs de la l’attestent bien. C’est à partir de l’époque romaine que Tlemcen aura son histoire avec pour nom POMARIA (les vergers). Sur son emplacement, Pomaria était à la fin du IIème siècle sous les antonins et jusqu’au Vème, un poste fortifié tenu par une cavalerie d’éclaireurs romains à l’extrémité occidentale du limes d’Afrique.
En ce temps là, c’était une citadelle militaire de sept hectares ; une population civile commerçante venait de s’établir au sud de ce Castellum, comme au siècle dernier Sidi-Bel-Abbès eut pour de la Légion étrangère, point de départ une redoute face à la koubba du pieux musulman puis des casernes dont celle de la légion étrangère.
Ensuite les invasions arabes vont agrandir la ville qui s’étendra au Sud-ouest de Pomaria et recevra le nom d’Agadir (en berbère : le rempart de la citadelle). La région est bien peuplée. Sa domination par Rome et l’intermédiaire d’auxiliaires locaux doit être largement facilitée par l’existence d’établissements bien antérieurs et développés à partir du plateau fort avantageux d’Agadir.
Citons aussi, la garnison romaine de Maria, la ville des jardins, sise à Agadir et reliée à la côte par deux voies, l’une par Ain-Temouchent pour aboutir aux deux portus divini, futurs Oran et Mers-El-Kébir, la seconde par Siga ancienne capitale du roi berbère Syphax (non loin de l’embouchure de la Tafna).
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