Equipe nationale / Rajevac

L'ex-entraîneur de la sélection algérienne, le Serbe Milovan Rajevac, parti le 11 octobre dernier après une résiliation à l'amiable avec la FAF s'est exprimé brièvement sur les colonnes du journal L'Equipe de ce mardi. Pas d'amertume selon ses mots et page définitivement tournée pour le technicien serbe qui avait connu pareille désillusion par le passé : remercié au bout de quelques semaines.Ayant subi des critiques acerbes aussi bien de la part de certains joueurs que des médias et des fans des Verts, après le nul concédé à domicile le 9 octobre dernier face au Cameroun (1-1), en ouverture des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie, Rajevac a choisi de quitter son poste 48 heures plus tard." Tout ça est derrière moi. Mon aventure avec la sélection algérienne fait désormais partie du passé, a-t-il expliqué ce matin dans L'Equipe. Nous avons décidé de prendre des chemins différents, de façon cordiale. La résiliation mutuelle du contrat était la meilleure option. Je leur ai souhaité le meilleur et moi, je suis prêt pour un nouveau défi" .Et en dépit de ce départ anticipé (après seulement deux matchs avec les Verts), Rajevac dit " ne pas tenir rancune " à ses anciens employeurs et que la seule chose à laquelle il pense en ce moment, c'est de " trouver un nouveau défi à relever ".A noter que le technicien serbe avait déjà connu pareille mésaventure dans sa carrière d'entraineur. Remercié au bout de quelques matchs par l'Etoile Rouge de Belgrade en 2004, Rajevac avait aussi été licencié au bout d'un mois en Arabie saoudite par Al Ahly Djeddah. Nommé sélectionneur du Qatar fin février 2011 le technicien serbe restera seulement quelques mois avant d'être licencié et de connaitre une période de chômage de 5 années. Alain Perrin s'éloigne de l'AlgérieA en croire une source proche du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, Alain Perrin s'éloigne de la sélection nationale. Courtisé par Raouraoua, l'ancien coach de l'ESTAC de Troyes, qui avait découvert Rafik Saïfi et Farid Ghazi en 1999 et sélectionneur de Chine dernièrement, a rencontré le président de la Fédération, vendredi passé à Paris. Les deux hommes se sont entretenus sur une éventuelle collaboration dans l'avenir. Alain Perrin, qui voulait depuis longtemps prendre en main la sélection nationale, a expliqué sa philosophie et sa méthode de travail. Pour sa part, le président de la Fédération avait expliqué à son interlocuteur la situation actuelle de l'EN ainsi que les objectifs tracés qui restent la qualification en Coupe du monde 2018 ainsi qu'une demi-finale de la CAN 2017 qui aura lieu sur le sol gabonais. Mais, même si l'intéressé s'éloigne petit à petit de l'EN, comme nous l'a confié une source proche de Raouraoua, on reste à l'attente de la décision officielle de la FAF. Ne pas avoir travaillé en Afrique, l'argument en sa défaveurSur le plan des critères, il faut dire qu'Alain Perrin, l'ancien sélectionneur de la Chine, a tout le temps été un entraîneur de club à travers ses passages à Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Troyes, Portsmouth et les clubs qataris. Il aura fallu attendre 2014 pour le voir prendre en main la sélection chinoise, malgré sa très bonne réputation dans le championnat français. Mais jamais Perrin n'a travaillé en Afrique. Ce point risque en effet de jouer un vilain tour au technicien français, malgré sa motivation et sa détermination pour réussir les objectifs de l'EN. La conjoncture actuelle de l'En et surtout le nul face aux Lions Indomptables lors de la première journée risquent de lui jouer un mauvais tour, étant donné que les Verts iront défier le Nigeria à Uyo, le 12 novembre prochain avec la ferme intention de gagner, histoire de se racheter d'une première contre-performance à domicile.