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ENVIRONNEMENT
La belle Mostaganem d'hier, celle que nous avons connue, il y a des années n'est plus. Celle d'aujourd'hui offre toutes les couleurs ternes qui entretiennent sa laideur car les espaces verts ne sont plus de ce monde, du moins, ici ! Est-ce qu'une malédiction a frappé notre prestigieuse citée au point que les espaces verts ont disparu et souvent transformés en dépotoirs ' En clair, il faut une organisation qui prenne en charge la planification d'une gestion d'une offre « Espaces Verts » et qui aurait pour mission de gérer les espaces verts publics de façon durable, tout en continuant à délivrer aux citoyens, des espaces agréables et bien entretenus. Au sujet des espaces verts, notre quotidien « Réflexion » a publié de nombreux articles pour attirer l'attention des responsables sur la dégradation continuelle du cadre de vie et de la constante atteinte de l'environnement public. Ce n'est pas rabâcher comme on dit couramment mais reposer le problème, chaque fois, tant qu'il se pose encore et toujours. Se taire, c'est accepter la médiocrité et se rendre coupable d'entretenir le lit de la « mal-vie » qui nous accable. En tout état de cause, Nous pouvons affirmer, d'emblée et sans crainte, que personne n'est capable de nous donner exactement, la surface actuelle des «soit disant espaces verts » ni même leur nombre ou encore une cartographie de leur répartition dans le tissu urbain : c'est un constat de fait extrêmement grave qui prouve le délaissement et l'abandon du « vert ».C'est peut être aussi le signe et le symptôme qui caractérise une incompétence à gérer. Certains ont déjà dit qu'il y a 34 espaces verts dans le territoire communal du chef-lieu de Mostaganem. Nous n'en sommes pas convaincus et croyons qu'il y a plus de 100 « espaces verts » de toutes les dimensions éparpillées un peu partout comme dans des écoles, la maison de la culture, certaines agences bancaires, maison de la culture, centres de santé et hôpitaux, ronds-points, dans les zones d'habitat concentré (diverses citées)...etc. La liste est malheureusement assez longue et tous les citoyens en sont concernés exception faite, toutefois, pour l'espace vert, face à la cour pénale et à la Maison de la culture. Ce dernier est pris en charge, à titre privé par « Ammi Ahmed » un riverain passionné en retraite qui a défié les professionnels et les amateurs depuis une bonne décade mais une « hirondelle n'a jamais fait le printemps ».Dans un passé récent, des espaces verts ont littéralement disparu pour faire place à des bâtisses privées à des personnes très influentes, de grand gabarit socio professionnel. La surface du grand jardin (ex-jardin de la concorde « Al Wi'Am) actuellement, « Cour de la culture », tout près de la cité des 400 logements et de la gare routière Ouest a, carrément été agressé durant la décade des années 2000-2010 et dont on a dilapidé une bonne partie de sa surface au profit de constructions qui ont détruit le panorama de la côte maritime et l'esthétique urbanistique de la zone. On le sait, le PDAU et le POS qui font force de loi ont été violés et bafoué : vu par la route d'Oran, le spectacle est désolant. En fin de compte, la « surface verte » est constamment grignotée, petit à petit, et se réduit imperceptiblement, comme une peau de chagrin sans que personne n'y prête vraiment attention avec, comme conséquence, une « clochardisation » rampante qui gagne du terrain avec son lot de saletés puisqu'il faut dire les choses par leur nom. Beaucoup d'encre a coulé et beaucoup d'associations ont essayé de faire bouger les choses mais ce fut sans compter sur l'immobilisme de certains responsables. L'espace vert n'est pas un luxe mais une « utilité publique » pour le bien-être de tous. Et donc, il lui faut créer un véritable « service public » au niveau de la commune qui ne devra pas être perçu sous l'angle de l'entretien, mais considéré au rang de service d'utilité publique et, en tant que telle, sous la tutelle de la municipalité, ce service a le devoir d'assurer la planification et la gestion du végétal dans le temps, dans l'espace pour l'intérêt de la communauté. Il doit disposer des moyens humains et matériels appropriés pour être capable de réaliser des objectifs multiples, comme : garantir la sécurité des usagers (élagage, désherbage), maintenir l'hygiène (nettoyage) et garantir la santé publique (élimination des espèces végétales allergènes, sécurisation des traitements employés), assurer une bonne qualité esthétique et maintenir l'attractivité des espaces (propreté, fleurissement, tonte...), préserver les infrastructures (voirie) et le patrimoine (mobilier urbain, monuments, équipements), mettre en valeur et préserver le patrimoine végétal de la commune. Afin, d'en finir, une bonne fois pour toute avec les échecs, le suivi et l'évaluation permanente de l'exécution d'un « Plan urgent de défense et restauration des espaces verts » pour toutes les communes de Mostaganem, serait le bienvenu car il n'est jamais trop tard pour bien faire. Pour ce faire, la désignation d'un « Monsieur Vert »,chevronné est indispensable plus que jamais pour que chaque APC soit acculée face à ses responsabilités pour donner un peu de dignité et de respect à un cadre de vie qui a trop souffert du laisser-aller. Entre-autres, les associations concernées doivent apporter leur concours aux actions diverses de sensibilisation, de vulgarisation, d'éducation, de compétitions inter-quartiers et autres. C'est toute une culture du bien-vivre en harmonie et sainement avec la nature puisqu'qu'il s'agit de réactiver dans une société qui se cherche un mode de vie moins stressant et plus agréable à vivre.
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