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Entre Charybde et Scylla



Entre Charybde et Scylla
La CAF ne sait plus sur quel pied danser. Sur l'Ebola ou sur l'organisation de la CAN. Entre Charybde et Scylla, l'institution de Hayatou se retrouve dans une situation délicate, embourbée dans des atermoiements et ajournements qui jettent le discrédit sur la CAF.Prévue à Alger, la décision a été reportée une première fois pour la renvoyer ensuite à l'issue de la réunion tenue au Maroc. Des reports inexpliqués même si l'Ebola constitue une réelle menace pour tout le Maghreb. N'est-il pas plus sensé de se prononcer d'une manière définitive sur l'organisation de la CAN au lieu de se montrer hésitant et perdre la face ' Manifestement la CAF ne se soucie guère de son image, ternie il faut l'avouer par cette hésitation à s'imposer et à imposer une solution à même de permettre aux nations en course pour la phase finale de se fixer sur leur préparation. A vrai dire, ces hésitations illustrent parfaitement cette image de la CAF où rien ne se fait d'une manière rationnelle et pragmatique. Le manque de sérieux, l'absence de rigueur et de fermeté font que cette institution temporise dans toutes les décisions majeures. Ce manque de sérieux explique également le retrait de tous les pays ayant exprimé le souhait de remplacer le Maroc. Le Soudan, le Ghana, l'Afrique du Sud et l'Egypte, pour ne citer que ceux-là, ont tout simplement refusé d'abriter cette CAN. La CAF est dans de sales draps et même si elle a donné un ultimatum au Maroc et que la décision finale sera prise en Egypte dans quelques jours, il n'en demeure pas moins que ses tergiversations ternissent l'image du football africain et lui porte un coup sérieux. De toute manière, et même si la CAN se tiendra dans les délais, l'institution de Hayatou a perdu de sa crédibilité bien qu'elle tente de se rattraper à travers la distillation d'informations faisant croire à son autorité et sa détermination à imposer sa décision.


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