Enseignements

L'Allemagne est sortie vainqueur de la dure épreuve de la coupe du monde. L'Argentine, malheureux finaliste, est tout de même repartie chez-elle la tête haute. Autant que les participants qui ont atteint des stades avancés de cette épreuve.Dans quatre années, on en reparlera de la coupe du monde mais pour l'instant, ce qui nous intéresse le plus, c'est bien évidemment notre pays. A l'unanimité, les Algériens sont satisfaits de la participation de leur pays à cette joute planétaire, et à l'unanimité, ils ont salué la prestation des joueurs et le travail colossal accompli par le staff technique et les responsables de la fédération. On ne cessera jamais de vanter le mérite de cette équipe et de louer son amour pour les couleurs nationales qu'elle a honorablement hissées au pays des Cariocas. L'histoire retiendra que celle-ci a beaucoup mieux fait que l'équipe de 1982 malgré les deux victoires acquises par cette dernière au premier tour du Mondial espagnol. On lui jettera des fleurs, on la complimente, on la flatte autant de fois qu'il le faut pour avoir étalé ce beau football, typique aux Algériens et pousser au respect le nouveau champion du monde qu'elle a failli battre n'était-ce la baraka du stade en ce jour historique. Bref, cette équipe mérite tous les regards mais devrons-nous pour autant s'arrêter au louanges et aux flatteries et oublier l'essentiel ' Telle est la question qu'il faudrait se poser aujourd'hui si on veut éviter les erreurs du passé. Le syndrome de 1982 est toujours vivace dans les esprits quant au sortir du Mondial, on a oublié de rapatrier le football sciemment oublié en terre ibérique. On l'a même enterré et n'a pu être exhumé que trente ans plus tard. Si cette fois-ci, on rate le virage, cela risque de nous coûter extrêmement cher à l'avenir. La FAF doit lorgner du côté du championnat local si elle veut reconstruire un football sauvé par l'apport des émigrés. A bon entendeur.