Algérie - Revue de Presse


Le CNES non satisfait Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) vient de réagir aux décisions prises récemment par le ministère de l?Enseignement supérieur et qui concernent directement les enseignants universitaires. Le CNES ne désapprouve pas les nouvelles dispositions, mais estime qu?elles sont loin des aspirations des enseignants. Selon M. Boukroura, coordonnateur national du conseil, ces nouvelles mesures peuvent certes améliorer le rendement des encadreurs et des maîtres-assistants, mais ne figurent pas en premier dans la liste des priorités des enseignants. « Nous ne nions pas que ces mesures sont importantes, notamment pour pallier le déficit qui existe dans le domaine de l?encadrement. Toutefois, personne n?a le droit de leurrer l?opinion publique. En donnant de l?importance à ces décisions, nous avons l?impression que les problèmes des enseignants ont été dans leur globalité pris en charge. Cela est faux », a souligné M. Boukroura. Les responsables du CNES ont indiqué à cet effet que ces mesures ne sont pas nouvelles puisqu?elles existaient dans les années 1980. « La tutelle a reconduit l?ancienne politique. La formation des formateurs était prise en charge dans les années 1970 et la prime d?encadrement ne touchera qu?une catégorie minime d?enseignants », a relevé notre interlocuteur. Celui-ci a, en revanche, rappelé qu?une réunion de travail a regroupé, le 22 novembre 2004, les responsables du CNES et les représentants du ministère. La rencontre a porté sur les revendications socioprofessionnelles des enseignants, à savoir le règlement de la question du statut, les augmentations de salaire, la gestion démocratique des établissements universitaires, les infrastructures, les moyens de travail, le partenaire social ainsi que le problème des ?uvres sociales. Ces points ont été discutés longuement entre les deux parties. Et la tutelle a promis de prendre en charge les doléances des enseignants. Une autre réunion est prévue le 1er février prochain. Elle sera consacrée au débat sur la mise en application de ces revendications. « Ce qui intéresse les enseignants en premier lieu est l?amélioration de leur situation socioprofessionnelle. Ils demandent une prise en charge réelle de leurs revendications. C?est leur seule préoccupation », a souligné le coordonnateur du CNES. Par ailleurs, le CNES appelle à une journée de mobilisation - 7 février prochain - pour le respect des franchises universitaires et pour le respect des droits syndicaux. Le 9 février, le conseil national du CNES devrait se tenir afin de « tracer les futures actions à entreprendre ».



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