Algérie - A la une

Enseignant universitaire: la résolution du PE basée sur des intentions malveillantes à la solde d'agendas étrangers



L'enseignant en sciences politiques et relations internationales à l'Université d'Alger, Idris Cherif a affirmé vendredi, que l'adoption, jeudi, par le Parlement européen d'une résolution sur "la situation en Algérie" était une ingérence dans les affaires internes du pays, indiquant qu'elle est basée sur des intentions malveillantes à la solde d'agendas étrangers.Commentant la résolution adoptée hier par le Parlement européen à Strasbourg (siège du Parlement) sur la situation politique en Algérie, M. Cherif a précisé qu'il s'agit d'une intrusion dans les affaires internes de l'Algérie, soulignant le Parlement Européen était contrôlé par plusieurs courants politiques issus notamment de la gauche, représentée principalement par l'eurodéputé Rafael Glucksmann ou encore Gilbert Collard, connus pour leurs positions extrémistes et "s'emploient en permanence à porter des questions liées aux libertés, à la démocratie ainsi que les Droits de l'Homme d'une manière qui soulève des interrogations et sert des agendas étriqués".
Il a rappelé, à ce propos, qu'il y a "une grande différence entre la défense des questions et des libertés et l'utilisation de ces questions à des fins politiques, économiques et stratégiques" notamment en cette période décisive dans l'histoire de l'Algérie, à savoir l'élection présidentielle.
L'analyste politique a tenu à rappeler, à cet égard, que les décisions et les résolutions du Parlement européen demeurent "symboliques et non contraignantes" régies par une vision normative et évaluative.
M. Idris a ajouté que le plaidoyer du Parlement européen sur ce qu'on appelle "les libertés d'exercice de culte et des rites religieux en Algérie", lesquelles sont soumises dans notre pays à des règles et des lois claires, est une nouvelle carte utilisée par certains députés et pays pour exercer la pression et la provocation afin d'amener les autorités algériennes à concéder certains dossiers à la solde d'intérêts étrangers.
En conclusion, l'enseignant universitaire a appelé les autorités algériennes à "agir sagement" avec la situation sensible que vit le pays et à barrer la route à toutes tentatives d'ingérence flagrante dans ses affaires internes.
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