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Enseignant et administrateur à la fois



Enseignant et administrateur à la fois
La double vacation dans l'enseignement pose problème. Selon un décompte établi par le ministère et les syndicats, il y aurait près de 19.000 enseignants dans les différents paliers qui exercent dans des postes administratifs.La double vacation dans l'enseignement pose problème. Selon un décompte établi par le ministère et les syndicats, il y aurait près de 19.000 enseignants dans les différents paliers qui exercent dans des postes administratifs.Cette situation a interpellé le ministère de l'Education nationale qui a agréé ces postes en raison du manque enregistré dans certains postes administratifs. Les enseignants sont donc choisis pour suppléer à ces postes tout en gardant leurs postes initiaux. Il y a dans cette équation beaucoup d'embarras puisque dans certaines régions des établissements d'enseignements ne sont pas encore pourvus de professeurs.Les syndicats à l'instar de l'Unpef et le Cnapest ont tenu à clarifier leurs positions. Pour ces derniers, il n'y que des enseignants qui sont détachés dans un cadre légal pour occuper les structures syndicales. Ces nominations sont précisées par des modalités de vote ou d'élection statuant sur les personnes habilitées à représenter l'instance syndicale dans chaque région ou wilaya.Du reste, il y a mal donne quant des professeurs sont nommés par le ministère dans des postes de gestion administrative alors que dans l'ensemble ils n'ont pas les critères requis dans le statut réglementaire. D'ailleurs, il est précisé dans l'article 9 du statut générale de la Fonction publique que« toute nomination à un emploi dans les institutions et administrations publiques doit pourvoir régulièrement à une vacance d'emploi ». Sauf mandat électif dans une collectivité territoriale ou dans le cadre d'une formation ou perfectionnement, le statut général de la Fonction publique ne reconnaît que certains types de détachement qui sont révocables et non permanents.Or dans la situation qui prévaut dans les administrations publiques appartenant au secteur de l'enseignement, des enseignants arrivent à obtenir l'autorisation pour ce genre de détachement mais dont l'échéance n'est pas établie.Un deuxième aspect qui irrite les fonctionnaires est celui d'une double vacation qui ne correspond pas au profil. Les postes affectés pour les différents grades de l'administration publique sont une affaire de concours, formation spécialisée ou réussite dans un test professionnel comme il est indiqué dans le statut général de la Fonction publique.Le ministère qui considère que cette situation est normale justifie cette façon de faire par le manque d'administrateurs dans ces institutions. On se demande ainsi à quoi servent donc ces dispositions légales qui interdisent toute suppléance dans un poste qu'une autre personne plus habilitée doit occuper 'Et pourquoi dans l'Education nationale alors que des milliers de vacataires attendent depuis des années leur titularisation ' Des questions qui restent posées dans le contexte actuel où la ministre a promis de régulariser leur situation mais cette promesse tarde à venir.Cette situation a interpellé le ministère de l'Education nationale qui a agréé ces postes en raison du manque enregistré dans certains postes administratifs. Les enseignants sont donc choisis pour suppléer à ces postes tout en gardant leurs postes initiaux. Il y a dans cette équation beaucoup d'embarras puisque dans certaines régions des établissements d'enseignements ne sont pas encore pourvus de professeurs.Les syndicats à l'instar de l'Unpef et le Cnapest ont tenu à clarifier leurs positions. Pour ces derniers, il n'y que des enseignants qui sont détachés dans un cadre légal pour occuper les structures syndicales. Ces nominations sont précisées par des modalités de vote ou d'élection statuant sur les personnes habilitées à représenter l'instance syndicale dans chaque région ou wilaya.Du reste, il y a mal donne quant des professeurs sont nommés par le ministère dans des postes de gestion administrative alors que dans l'ensemble ils n'ont pas les critères requis dans le statut réglementaire. D'ailleurs, il est précisé dans l'article 9 du statut générale de la Fonction publique que« toute nomination à un emploi dans les institutions et administrations publiques doit pourvoir régulièrement à une vacance d'emploi ». Sauf mandat électif dans une collectivité territoriale ou dans le cadre d'une formation ou perfectionnement, le statut général de la Fonction publique ne reconnaît que certains types de détachement qui sont révocables et non permanents.Or dans la situation qui prévaut dans les administrations publiques appartenant au secteur de l'enseignement, des enseignants arrivent à obtenir l'autorisation pour ce genre de détachement mais dont l'échéance n'est pas établie.Un deuxième aspect qui irrite les fonctionnaires est celui d'une double vacation qui ne correspond pas au profil. Les postes affectés pour les différents grades de l'administration publique sont une affaire de concours, formation spécialisée ou réussite dans un test professionnel comme il est indiqué dans le statut général de la Fonction publique.Le ministère qui considère que cette situation est normale justifie cette façon de faire par le manque d'administrateurs dans ces institutions. On se demande ainsi à quoi servent donc ces dispositions légales qui interdisent toute suppléance dans un poste qu'une autre personne plus habilitée doit occuper 'Et pourquoi dans l'Education nationale alors que des milliers de vacataires attendent depuis des années leur titularisation ' Des questions qui restent posées dans le contexte actuel où la ministre a promis de régulariser leur situation mais cette promesse tarde à venir.


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