Algérie - A la une

Enquête sur la mort des moines de Tibhirine



Enquête sur la mort des moines de Tibhirine
Aux accusations d'entrave à l'enquête sur la mort des moines trappistes de Tibhirines, formulées par les deux juges français, repartis d'Alger en rogne, le ministre de la justice, garde des Sceaux, Taïeb Louh, oppose un ton apaisé, un démenti soft. «La justice algérienne fait son travail. D'ailleurs un juge algérien est actuellement à Paris dans le cadre de cette enquête», a affirmé Louh jeudi, au sortir d'une plénière du sénat consacrée aux questions orales.Trêve de polémique dans cette affaire des moines de Tibhirine qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, jusque-lï Alger ne semble pas vouloir aider à donner prise à une polémique que les juges français, qui ont séjourné à Alger, chercheraient à engager de nouveau. «Les procédures judiciaires menées dans le cadre de l'enquête se déroulent normalement», a déclaré le ministre de la Justice, infirmant du coup l'existence d'entraves dont ont accusé les deux juges français. Ces derniers se sont déclarés déçus du déroulement de leur mission en Algérie, laquelle avait pour objet d'exhumer les crânes des moines assassinés aux fins d'analyses ADN. Les autorités algériennes, ont-ils accusé, auraient refusé de les laisser embarquer avec eux les échantillons des prélèvements effectués.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)