Enfance : hommage aux enfants martyrs du combat libérateur Tiaret : les autres articles

Un hommage particulier a été rendu par Amar Belkhodja, président de l'association des enfants en détresse, à l'intention des enfants martyrs de la guerre de libération nationale et ce, à l'occasion de la Journée mondiale de l'Enfant.
C'est d'ailleurs au pied du célèbre arbre bicentenaire où a été assassiné le chantre de la musique algérienne, Ali Maachi, à la place de l'indépendance (ex-place Carnot), que le texte préparé par l'auteur du témoignage retenu à l'étranger a été lu par Abdelkader Boutheldja. On apprendra ainsi que beaucoup de jeunes enfants de l'époque ont été fauchés par les balles assassines des militaires français ou des sbires de la sinistre OAS. Du martyr du «p'tit Omar», «un pivot de la guérilla urbaine de son vrai nom Youssef Omar, neveu de Yacef Saadi» à «H'Chaychi» en passant par Samsar Saïd jusqu'à Farid Maghraoui, l'hommage fut poignant et a démontré le visage barbare des colons qui n'hésitaient pas à descendre de jeunes bambins qui ont eu le culot qui de brandir un drapeau, qui de clamer haut et fort «Vive l'Algérie». «P'tit Omar» meurt à l'âge de 13 ans avec Ali la pointe et Hassiba Ben Bouali.
Leur refuge a sauté à l'explosif par les parachutistes de Massu le 8 octobre 1957. SNP Djillali dit «H'Chaychi», fidayîn, lui, à 11 ans est un enfant de Tiaret. Avec son camarade Bouchaib Abdelkader (13 ans), ils lancent une grenade au café «la Bourse», future place du 17 Octobre 1961. Signalés, les deux cireurs sont arrêtés, torturés et emprisonnés jusqu'en 1962. Saliha Ouathikhi (12 ans), Samsar Saïd (7 ans) et Farid Maghraoui (10 ans), Nadjia Khodja (12 ans) sont les autres martyrs qui ont secoué les rues d'Alger en 1960/1961 lors des manifestations de rue. Bedar Fatima, à 15 ans, c'est l'enfant martyre des évènements du 17 octobre 1961 à Paris. Elle a été assassinée par la police du sinistre Papon puis jetée dans la Seine et son corps est repêché le 31 octobre 1961.