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En raison des mesures restrictives dues au coronavirus : Le jogging en ville, une pratique à la mode


Rencontrer des jeunes ou des personnes d'un certains âge faire du jogging en plein centre d'Alger est devenu fréquent. La plupart font leur footing le matin, à partir de 7 heures, d'autres préfèrent courir avant le début du confinement à 17 heures.Dans les deux cas, des athlètes, des amateurs ou de simples quidams décidés à se remettre au sport mouillent leur maillot, en courant sur les trottoirs, à des moments de moindre affluence de piétons et d'automobiles. Une bonne habitude ayant pour origine évidente la fermeture des espaces de jeux et des infrastructures sportives en ces temps de crise sanitaire. Ce qui n'est pas pour décourager ni démotiver tout le monde. «Je cours trois fois par semaine, le matin juste au début du déconfinement. Je vais jusqu'à la plage d'El Kettani.
J'y fait quelques mouvements et je reviens», nous dit Rahim, jeune résidant au quartier du Sacré-C?ur, à Alger-Centre. «Je cours seul, par mesure de prévention», ajoute, consciencieux, notre interlocuteur qui, d'habitude, trouve du plaisir à jouer au football avec les enfants du quartier au stade du Télemly.
Karim est un autre jeune athlète qui s'est adapté à la nouvelle conjoncture. Lui, par contre, préfère courir une heure de temps avant le début du confinement. «Je fais le tour du centre de la capitale. Je démarre de Bab El Oued, je traverse les principales artères, je monte le boulevard Mohamed V et je retourne chez moi à travers le boulevard Krim Belkacem et Ouaguenouni», nous dira-t-il, affirmant ne pas pouvoir rester sans faire de footing, étant sportif amateur mais qui maintient une cadence de professionnel. En plus des jeunes, de nombreuses personnes, parfois la cinquantaine passée, mettent leur tenue de sport et se dégourdissent les jambes. «Après le mois de Ramadhan, je me suis senti lourd et pas bien dans ma peau.
Mon médecin m'a vivement conseillé la marche. Chaque jour, le matin, je parcours 2 à 3 km. Je me sens bien, mon diabète se stabilise», raconte un père de famille, retraité résidant à Bab Ezzouar. Il affirme qu'il n'est pas le seul à son âge à faire du sport depuis le début du confinement, sur conseil de médecin. «Je rencontre des femmes et des jeunes filles qui font de la marche, en basket et survêtement.
Certaines font sortir leur chien pour prendre de l'air mais aussi pour marcher», explique-t-il. Si le sport ne peut être que bénéfique à tous points de vue, force est de signaler toutefois des pratiques qui risquent de porter préjudice aux athlètes et à leur entourage. En fait, certains jeunes de quartier prennent le risque d'organiser des parties de football, tout en ignorant les mesures de prévention et de distanciation sociale.
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