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En raison de la chute du prix du pétrole



En raison de la chute du prix du pétrole
La chute du pétrole est désormais sur toutes les lèvres. Et les spéculations vont bon train pour préconiser des " paravents " afin de ne point subir les effets négatifs consécutifs à cette chute du pétrole.C'est ainsi que le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a annoncé, entre autres, qu'une rencontre réunissant le groupe de travail de la Tripartite chargé du secteur de l'industrie et tous les partenaires sociaux, se tiendrait lors du prochain Salon national de la production nationale prévu du 24 au 28 décembre en cours. L'objectif de cette réunion est d'arriver à des recommandations à même de trouver les solutions adéquates afin de booster ce secteur névralgique de l'économie nationale.Ainsi donc c'est un nouveau dispositif visant le développement du secteur industriel et la promotion de la production nationale qui devrait donc voir le jour. Intervenant lors d'une réunion consacrée à la relance de la production nationale en présence de plusieurs organisations patronales et de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le ministre a avancé qu'un certain nombre d'initiatives devant contribuer au développement du secteur industriel et à la promotion du produit national seraient annoncées lors du salon de la production nationale.Et pour être plus explicite au sujet de cette réunion, M. Bouchouareb indique qu'il s'agira d'identifier et de débattre des mécanismes à mettre en place et de formuler des propositions qui seront soumises au gouvernement pour réaliser un tel objectif. La conjoncture actuelle, a-t-il remarqué, "nous impose de revoir toutes les politiques qui ont été menées jusqu'à maintenant et d'en faire une évaluation avant d'aller concrètement vers la promotion de la production nationale". La production nationale ne couvre à peine 10% alors que la compensation se fait pratiquement par l'importation.D'ailleurs, pas plus tard qu'avant-hier, Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a précisé que les recettes des exportations d'hydrocarbures se sont établies à 31,83 milliards de dollars au premier semestre 2014, en baisse de 1,37% par rapport à la même période de 2013 (32,27 milliards de dollars). Cette baisse s'explique par la diminution des quantités exportées de 1,02%, passant de 51,11 millions de TEP (Tonne équivalent pétrole) au premier semestre 2013 à 50,59 millions de TEP au premier semestre 2014. Et c'est alors qu'il ajoute que parallèlement, les importations de biens progressent encore à 29,83 milliards de dollars au premier semestre 2014 contre 29,22 milliards de dollars au premier semestre 2013. Cette hausse des importations est due notamment aux biens d'équipements industriels, de produits semi-finis et de biens alimentaires, selon le gouverneur de la Banque d'Algérie. Une situation qui a entraîné la contraction de l'excédent du solde commercial et le creusement du déficit du compte courant de la balance des paiements durant la première moitié de 2014. La situation monétaire fait également ressortir la contraction des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) à 4 773,51 milliards de dinars à fin juin 2014 contre 5.238,80 milliards de dinars à fin 2013. Ce fonds est sollicité pour combler les déficits budgétaires. Conscient de cette situation le Gouvernement étudie toutes les probabilités. C'est ainsi que le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a mis en exergue la nécessité d'accélérer les réformes et les décisions politiques déjà prises dans le cadre du plan quinquennal 2015-2019. Et c'est dans ce même ordre d'idées qu' il a relevé l'importance de la contribution du secteur privé, en tant que créateur d'emplois et de richesses, dans le processus de la relance de l'industrie nationale. De son côté, le secrétaire général de l'UGTA, M. Sidi Saïd, a plaidé pour l'encouragement de partenariats privé-privé, public-public et public-privé afin de relancer l'outil national de production. Enfin, le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Habib Yousfi, a souligné, pour sa part, la nécessité d'encourager les consommateurs algériens à consommer le produit national, tout en souhaitant à conjuguer tous les efforts afin d'atteindre une croissance à deux chiffres.





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