Algérie - Revue de Presse

En l’absence du représentant du ministère de l’Intérieur


Le procès du commissaire Ziari renvoyé «Constitution illégale d’association, incitation à attroupement et collecte de fonds.» Tels sont les chefs d’inculpation retenus contre l’ex-commissaire Khaled Ziari, également président de l’Association des policiers radiés du corps de la Sûreté nationale. Comparaissant hier devant la chambre correctionnelle de Sidi M’hamed, Khaled Ziari, qui est sous mandat de dépôt depuis le 2 août dernier à la prison de Serkadji, a vu son procès reporté au 13 septembre prochain. La juge près de ce tribunal a en effet décidé, après avoir constaté l’absence du représentant du ministère de l’Intérieur, constituant la partie civile, et de quelques prévenus, le renvoi de cette affaire. Pour sa part, la défense représentée par Me Menacer, a formulé une demande de liberté provisoire pour son client, exempt selon lui de tout antécédent judiciaire par le passé. Et ce, après avoir mis au clair le cas d’une détention préventive comme étant une mesure exceptionnelle dont est frappé son client depuis le 2 août dernier. «Le code de procédures pénales, dans son article 124, a même prévu, a-t-il plaidé, une peine maximale de deux années», avant d’appeler à la relaxe de son client Khaled Ziari qui, de l’avis de son fils, a été victime d’une cabale judiciaire après avoir été chargé par le passé du dossier lourd de la lutte antiterroriste.A la suite de quoi, il a adressé une lettre au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans laquelle il sollicite sa médiation pour la réintégration de quelque 300 ex-policiers, dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Pour rappel, Khaled Ziari, ex-officier de la Sûreté nationale, interpellé le 2 août au matin à la rue Didouche-Mourad, à Alger-Centre, a été présenté le jour même au parquet du tribunal de Sidi M’hamed qui l’a placé sous mandat de dépôt. Les membres de sa famille avaient alors précisé que Khaled Ziari qui «était présenté devant le parquet en compagnie d’une trentaine d’ex-policiers» a été le seul à faire l’objet d’un mandat de dépôt, les autres ayant été tous remis en liberté provisoire. Il y a lieu de rappeler aussi ici que les «policiers radiés» du corps de la Sûreté nationale ont été empêchés début mai de se rassembler devant la Présidence de la République pour demander leur intégration dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Les participants à ce rassemblement, venant des 48 wilayas du pays selon des ex-policiers, ont été dispersés par les services de sécurité, dans le calme, sans aucun heurt. Le porte-parole du mouvement, M. Khaled Ziari, avait alors déclaré que «300 ex-policiers ont été interpellés» en soutenant qu’ils étaient au total environ 800. Abed Tilioua


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