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EN GRÈVE DEPUIS LE 4 AVRIL DERNIER



A l'Enatit, Entreprise nationale des textiles industriels et techniques, ex-Cotitex de Draâ-Ben-Khedda (Tizi-Ouzou), la grève perdure depuis le 4 avril dernier. Dans une déclaration rendue publique, plus de 500 ouvriers et ouvrières que compte cet ex-fleuron de l'industrie textile algérienne, dénoncent la «gestion anarchique» de l'entreprise.«Le versement des salaires dans les délais, suivant la réglementation, la révision du régime indemnitaire des travailleurs, la régularisation des situations financières des retraités dont certains ayant une expérience de 20 ans perçoivent des pensions de retraite de 15 000 DA, le paiement des rappels de 16 mois sur la base du nouveau salaire national minimum garanti (SNMG, la révision du système de stimulation des primes de rendement individuelles et collectives (PRI et PRC), le calcul des départs à la retraite, la confirmation, dans de meilleurs délais, des travailleurs ayant des contrats déterminés (CDD) par des contrats indéterminés (CDI)», figurent dans la liste des principales revendications des grévistes.«Une commission d'enquête sur la gestion de l'entreprise et des œuvres sociales et l'abrogation du protocole d'accord, notamment son article 3, signé en 2015 entre l'employeur et la Fédération nationale des travailleurs du textile a été dénoncé car jugé contraire à leurs intérêts par les grévistes dont l'entrevue accordée par le chef de daà'ra de Draâ-Ben-Khedda à leurs représentants, lors de leur sit-in devant le siège de cette administration n'a pas eu l'effet apaisant sur le conflit. De même pour la mission effectuée mercredi dernier à la DG de l'entreprise à Alger, par des délégués de l'Union de wilaya UGTA.Jeudi dernier et pour manifester leur solidarité à 25 de leurs camarades convoqués devant le juge suite à une plainte déposée en référé par le directeur de l'unité, plusieurs centaines de travailleurs se sont rassemblés devant le tribunal de Tizi-Ouzou. De là et suite au report du jugement, les protestataires se sont rendus au siège de l'Union de wilaya UGTA aux fins d'interpeller le SG de l'Union de wilaya et celui de l'Union locale.L'entrevue n'a a pas eu lieu en raison de l'absence de ces derniers, selon les grévistes qui se sont rendus au siège de la wilaya où une délégation des travailleurs a été reçue par le wali. On ne sait pas si l'entrevue a pu calmer l'ire des travailleurs qui soupçonnent «des connivences» dans l'environnement de l'entreprise au service d'«intérêts occultes et inavoués».


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