En attendant la réception de la gare routière

Une autre action de protestation a été menée la semaine écoulée par des transporteurs publics assurant plusieurs lignes, en immobilisant leurs bus pendant des heures, en signe de mécontentement contre les conditions dans lesquelles ils travaillent et les contraintes dont ils font objet. Ils dénoncent, notamment, les PV dressés à leur encontre dans certains arrêts de bus, à Bordj Bou Arréridj.De leur côté, les transporteurs de voyageurs desservant les communes de Theniet Ennasr, Medjana et Djaâfra, au nord du chef-lieu de wilaya, sont également montés au créneau en demandent la séparation de leur arrêt de celui des taxis, au motif que les voyageurs préfèrent prendre le taxi, au lieu de patienter dans le bus jusqu'à ce qu'il soit rempli avant de démarrer. Mais à quand la réception de la nouvelle gare routière pour désengorger les arrêts, fluidifier le trafic et en finir avec l'anarchie qui règne dans les transports ' «Je ne saurais vous donner la date exacte de la réception de la nouvelle gare routière, puisque je ne suis ici que depuis trois mois, mais les travaux sont à pied d'?uvre, et nous en sommes à un taux d'avancement de 90%. Le wali lui-même veille à ce que cette infrastructure de dimension régionale soit opérationnelle dans les plus brefs délais.
Quant aux revendications des transporteurs en termes d'arrêts et de respect du code de la route, je leur réponds qu'il y a suffisamment de points d'arrêt, et c'est à eux de les respecter. Concernant la vérification des documents et la constatation d'éventuelles infractions liées au code de la route, cela relève des fonctions des agents de la police», répond Amar Laâouar, directeur des transports de wilaya. Pour rappel, la nouvelle gare routière s'étend sur 6 hectares et avec 55 quais. Implantée à la sortie est de Bordj, et dotée de toutes les commodités, elle devrait accueillir un million de voyageurs par an. Le projet révélé en 2011, n'est toujours pas achevé. Un retard de 7 ans que notre interlocuteur explique par des difficultés financières et administratives. «Le contrat avec le premier bureau d'études a été résilié ; il a fallu du temps pour refaire une étude plus approfondie. Mais maintenant je rassure les citoyens, transporteurs et voyageurs qu'une fois la gare opérationnelle, la situation va s'améliorer. Je leur demande de patienter», conclut-il.