Algérie

120 000 emplois menacés



120 000 emplois menacés
Si ce scénario venait à se produire, l’Algérie serait un importateur net de concentré de tomates.Malgré les engagements pris par le ministère de l’Agriculture dans le cadre de la relance du secteur, notamment la redynamisation de la filière tomate industrielle, les agriculteurs et les transformateurs spécialisés peinent à voir la couleur de leur argent.
Le rendement de la tomate reste très faible en Algérie par rapport à celui réalisé dans les pays voisins. Il tourne en moyenne autour de 15 t/ha, alors qu’il est à 75 t en Tunisie et à 68 t/ha en Italie.
Réunis déjà à la fin de décembre 2007 au siège de la CCI Seybouse Annaba, ces derniers avaient décidé alors de constituer un bureau de cinq membres auxquels ils ont confié la mission de soumettre aux plus hautes instances du pays le véritable plan de sauvetage de la filière, que le collectif préconise, et dire de vive voix aux autorités concernées les conséquences d’une telle situation sur les plans économique et social, si celle-ci venait à perdurer encore. À ce propos, les conserveurs évoquent la perspective du recours à très court terme à l’importation intégrale des besoins nationaux. Une production annuelle de moins de 20 000 tonnes comme celle enregistrée depuis une dizaine d’années ne saurait, en effet, suffire à répondre aux besoins globaux de la consommation locale qui sont estimés eux à plus de 70 000 tonnes.
Cette première démarche n’ayant pas abouti, c’est un véritable appel de détresse que lance encore une fois à partir d’Annaba, aujourd’hui, les conserveurs de la région Est, lesquels se disent convaincus que la ruine de la filière est imminente et que cette tendance se confirme au fil des mois.
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