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Emirats: un groupe islamiste appelle à la libération de 41 de ses partisans



Le groupe islamiste Al-Islah des Emirats arabes unis a appelé à la libération de 41 de ses partisans, arrêtés pour avoir appelé à des réformes dans ce pays du Golfe, dans un communiqué mis en ligne lundi.
«Une vaste campagne d'arrestations lancée contre des réformateurs » a touché « 41 citoyens émiratis », dont « nous réclamons la libération », écrit Al-Islah, un groupe dans la mouvance des Frères musulmans.
Tout en affirmant que sa politique repose sur « le respect, la considération et l'allégeance à l'Etat et à ses dirigeants », le groupe déplore que ses partisans soient arrêtés et « accusés à tort » de « nuire à la sécurité de l'Etat » et d'"être en intelligence avec des parties étrangères ».
Le 15 juillet, les autorités ont annoncé le démantèlement d'un groupe pour complot contre la sécurité de l'Etat, sans préciser le nombre de personnes arrêtées ou leur appartenance politique.
Les membres du groupe étaient soupçonnées d' « atteinte à la sécurité de l'Etat », « rejet de la Constitution et des principes fondateurs du pouvoir aux Emirats » et liens avec des organisations étrangères, avait indiqué le parquet.
Al-Islah, qui se définit dans le communiqué comme un groupe « modéré », avertit que la campagne d'arrestations et d'intimidation contre ses partisans « ne va pas entamer leur détermination à continuer à revendiquer le respect de la dignité du citoyen et de ses droits constitutionnels ».
Mardi, Reporters sans frontières (RSF), l'organisation de défense de la liberté d'expression, avait demandé la libération de militants, dont des blogueurs, détenus aux Emirats sous l'accusation de «contestation de la Constitution », indiquant que leur nombre était de 31.
Le 18 juillet, Human Rights Watch (HRW) avait déploré une « intensification de la répression » à l'encontre de militants d'Al-Islah. « Les autorités doivent mettre fin à cette répression immédiatement, et libérer tous les militants détenus pour avoir exercé leurs droits à la liberté d'expression et d'association », avait ajouté l'organisation de défense des droits de l'Homme.
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