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Elle sera lancée le mois en cours



Elle sera lancée le mois en cours
Une expédition scientifique internationale sera lancée, dès ce mois et durant deux ans, pour l'étude des grands requins dans le bassin algérien. Le projet a été initié par des plongeurs, des chercheurs en pêche et aquaculture et du mouvement associatif en collaboration avec le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques.Salima Akkouche - Alger (Le Soir)Une équipe de plongeurs franco-algérienne va bientôt prendre le large à la recherche de grands prédateurs notamment le requin blanc.Les spécialistes réunis, hier, lors d'une journée d'étude sur les grands requins du bassin algérien organisée à l'Institut national supérieur de la pêche et de l'aquaculture, tirent la sonnette d'alarme. 54% des espèces des requins de la Méditerranée sont en voie de disparition. D'où le risque de disparition de cet animal et, donc, un danger sur l'écosystème marin. En effet, L'océanographe François Sarano, l'un des initiateurs du projet «grands requins de bassin algérien», a expliqué que si le requin est en danger «le monde de la pêche l'est tout aussi». Et pour cause, explique le docteur Berkane, leur disparition provoque des changements dans la chaîne alimentaire. Elle pourrait entraîner la suppression des organismes unicellulaires, à la base du réseau alimentaire.Ces changements affecteront la vie de tous les animaux y compris l'homme. «Si le requin est amené à disparaître, il n'y aura aucun prédateur pour manger les grands poissons. Et si ces grands poissons ne sont pas mangés par le requin, il n'y aura plus de sardines ou de merlans sur nos côtes», a expliqué le docteur Berkane. L'objectif de cette expédition, poursuit-il, servira à estimer la ressource pour mieux pouvoir la gérer et la quantifier.Selon le docteur Sarano qui estime qu'il ne faut plus voir le requin tel présenté dans le film «les dents de la mer», contrairement aux autres poissons qui ont une fécondité, le renouvellement du requin lui, est très large. La côte algérienne est une zone de passage obligé entre les secteurs de l'Atlantique septentrional et méridional et le reste de la Méditerranée, ont expliqué les initiateurs de ce projet. Elle est donc, expliquent-ils, amenée à s'enrichir de nouvelles espèces d'élasmobranches qui jouent un rôle de régulateur de l'écosystème marin.Selon François Sarano, la présence des grands prédateurs est un indice majeur pour reconnaître l'état de santé de la Méditerranée.Il existe environ 50 espèces différentes de requins, en Méditerranée, dont vingt sont considérées comme grands prédateurs.Le chien de mer est la plus petite espèce en Méditerranée avec une longueur moyenne de 30 centimètres. La plus grosse, c'est le requin pèlerin qui peut atteindre dix mètres de longueur.


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