Algérie

Elle dénonce les agissements de Mohamed Tchoulak



Guerre ouverte entre la CCFC et le syndicat de la poste Lors d’une conférence de presse, tenue hier, le président de la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC), M. Mahmoudi, a descendu en flammes l’actuel responsable de la Fédération des chefs d’établissements de la poste, Mohamed Tchoulak. Il l’accuse, «dossier à l’appui», selon ses di-res, d’être «derrière la suspension des ex-receveurs d’Algérie Poste et l’opacité dans la gestion des œuvres sociales de ladite institution». Alors que le mandat dudit syndicat, qu’il qualifie de «bidon», est expiré depuis maintenant huit années, il continue d’activer d’une manière illégale, «conformément à ses statuts». Le porte-parole de la CCFC, connu dans le milieu de la presse par ses dénonciations courantes des multiples scandales, n’a pas hésité un instant à tirer à boulets rouges sur ce responsable qu’il dit par ailleurs «impliqué dans l’affaire Khalifa, dans le dossier d’instruction n°119, sous les chefs d’inculpation de corruption, trafic d’influence et privilèges». A ce titre, Il a tenu un langage menaçant et de «mise en demeure» à l’encontre de la directrice générale d’Algérie Poste afin qu’»elle prenne ses responsabilités» devant cet état de fait. «Sinon, menacera M. Mahmoudi, je saisirai le président de la République et l’Union internationale postale». Il n’est pas question, a-t-il encore dit, de «laisser pourrir le secteur de la poste qui ne doit pas être une épicerie». Par ailleurs, M. Mahmoudi s’est interrogé «comment se fait-il que 147 membres de son entourage (ndlr: le responsable de la fédération) se retrouvent, soudainement, au sein de cette entreprise publique. Le président de la CCFC menace même de «lui retirer, dans les prochains jours», en présence des autres partenaires, «son diplôme de probité pour la bonne gestion de son EPIC». En ce qui concerne la fédération des bureaux de poste, dont quatre de ses membres du bureau national ont été suspendus récemment pour avoir essayé de constituer un autre syndicat pour défendre leurs droits, le chef de file de la confédération des cadres de la finance revient à la charge et déclarera que «c’est là un autre coup fourré de la tutelle qui a voulu leur porter le chapeau pour avoir osé faire des déclarations à la presse, alors qu’ils avaient repris leurs fonctions auparavant». Et d’ajouter qu’il n’est pas normal que des receveurs, qui ont servi pour la plupart dans des zones éloignées du pays, au plus fort de la décennie noire, se retrouvent dans le collimateur de certains responsables. D’autant plus que ces receveurs, faute de transport de fonds, ont été obligés même de faire appel à des taxis clandestins».



nick ta mer ya serak minable
side3li - rien - stawali, Algérie

13/08/2010 - 5992

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