Algérie - A la une

Elle constitue la meilleure méthode thérapeutique



Elle constitue la meilleure méthode thérapeutique
Dans le cadre de la formation médicale continue, la société des Industries médico-chirurgicales, (I.M.C), a organisé, mercredi dernier à l'hôtel Phoenix d'Oran, une journée consacrée à l'insuffisance rénale sous le thème de l'amélioration de la qualité des soins en hémodialyse. Selon le communiqué des organisateur de la rencontre, « Plus de 200 praticiens de l'ouest du pays ont assisté à cette rencontre encadrée par des spécialistes internationaux, dont le Pr Bernard Canaud, professeur de Néphrologie à l'Ecole de médecine de l'hôpital Lapeyronie, Montpellier, France. Le Pr Canaud a présenté une communication intitulée la qualité de l'eau en hémodialyse, qui fera ressortir qu'une eau de qualité, qui est le premier maillon de tout le processus, permet d'améliorer la qualité des soins en hémodialyse pour une meilleure prise en charge des malades et les met dans des conditions favorables pour être candidat potentiel à la greffe rénale. De son côté, le Pr Hugo Ferro, enseignant à Swiss médical Groupe et chef du département de pharmacovigilance au laboratoire argentin Biosidus, a abordé le thème : actualité sur les recommandations internationales du traitement de l'Anémie en insuffisance rénal chronique «Diagnostic et Management». En effet, 4 000 nouveaux cas d'insuffisance rénale chaque année en Algérie et presque 6 millions d'Algériens présentent un risque d'atteinte rénale, et 1,5 million ont une maladie rénale chronique. Cette affection touche 20 % des hypertendus, 30 % des patients dyslipidémiques, 25 % des sujets âgés de plus de 60 ans et 60 % des patients traités contre un cancer. Au stade terminal de la maladie des reins, la transplantation est le seul traitement qui permette aux malades de retrouver une vie quasi normale.Selon le Dr Boukheloua Mustapha, président de la fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), l'Algérie compte 20 000 malades qui sont pris en charge au niveau de 300 centres de dialyse. Comme elle enregistre 3 000 nouveaux cas d'insuffisance rénale chaque année. La législation algérienne sur la greffe des organes qui date de 1985 est «totalement inadaptée, elle ne permet pas de répondre aux besoins des malades. Le traitement par transplantation rénale, qui constitue la meilleure méthode thérapeutique, semble délaissé au profit de techniques plus onéreuses (hémodialyse et dialyse péritonéale). Seulement 1 000 greffes rénales ont été réalisées depuis 1986 pour des patients algériens souffrant d'insuffisance rénale chronique terminale.Cette journée a été mise à profit pour permette à M. Zeboudj Abderezak, vice-président de l'association « Don d'organes Biloba », pour présenter son association à caractère scientifique qui milite pour la promotion et la sensibilisation au don d'organes, de tissus et de cellules. Il est aussi lieu de rappeler que trois greffes rénales ont été effectuées avec «succès», la semaine dernière, à l'Etablissement hospitalier universitaire (EHU) «1er Novembre» d'Oran. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la généralisation de la greffe rénale, lancée en juillet dernier, par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Depuis cette date, l'EHU d'Oran a réalisé au total six (06) greffes rénales pratiquées par une équipe de chirurgie-médicale pluridisciplinaire, dont les membres ont bénéficié de formations à l'intérieur et à l'extérieur du pays.







Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)