Algérie

Elections législatives : Les walis appelés à la vigilance



Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a fait hier le point sur l'organisation des élections législatives en présence des 48 walis du pays et de hauts responsables civils et militaires.
Après une minute de silence à la mémoire du président Ahmed Ben Bella et des martyrs de la révolution, le ministre de l'intérieur et des collectivités locales a prononcé un long discours à la résidence El Mithak, pour rappeler toutes les lois, mesures et décisions prises par l'Etat afin d'assurer aux élections législatives du 10 mai prochain «équité, transparence et neutralité.» Daho Ould Kablia a souligné «l'importance de la réunion de jeudi pour des élections que le président de la république considère comme un processus particulier qui n'a pas eu d'égal dans l'ensemble des échéances électorales précédentes.»
Le ministre estime que «les dispositifs réglementaires mis en place s'inscrivent dans la phase de concrétisation définitive sur le terrain des réformes politiques annoncées par le président dans son discours du 15 avril 2011.» Les prochaines élections pense-t-il «en constituent la première expression de la restructuration du paysage politique (…)». Il exhorte les responsables de l'administration à se conformer «au strict respect des procédures en vigueur et de veiller au respect par l'administration, des règles de neutralité, d'équité et des droits légaux des candidats pour qu'elle ne soit entachée d'aucune irrégularité.» Il affirme que ces échéances précisent «une volonté politique particulière pour en faire un tournant décisif dans la vie politique du pays». D.O.K rappelle les nouveautés consacrées par les lois qui ont été adoptées ces derniers mois, exigeant «un contrôle rigoureux judiciaire et administratif.» Il indique que «dans son discours du 23 février 2012, le président de la république a souligné la nécessité d'une mobilisation générale et une participation massive pour l'élection de candidats crédibles choisis par les partis». La nouvelle Assemblée aura, rappelle le ministre «la lourde tâche d'examiner la révision de la Constitution à travers laquelle sera définie la configuration future du champ institutionnel du pays.» Configuration institutionnelle qui se mettra, selon lui, au service «d'une politique socio-économique entreprenante et innovante pour le développement du pays». Le ministre conforte ses propos par son rappel qu' «entre 99 et 2009, l'Etat a déboursé à cet effet 19,646 milliards de dinars soit 246 milliards de dollars et en 2010, il l'a fait avec 21, 214 milliards DA soit 291 milliards de dollars.» Il appellera à la mobilisation de «l'administration (qui) est le c'ur battant du développement du pays».
Ce qui l'amènera à dire aux walis que «le chemin est long et le devoir de mémoire et d'histoire vous interpelle aujourd'hui et vous exhorte à tout faire pour bâtir une administration nouvelle moderne pour lever tous les défis», en premier «l'approfondissement de l'Etat démocratique et l'Etat de droit (respect des libertés individuelles et collectives, respect de la citoyenneté…». Il vous est demandé, souligne le ministre aux walis «d''uvrer dans l'impartialité pour des élections législatives transparentes dans le strict respect des lois et des règlements et le respect du choix des citoyens».
Il leur recommande de «veiller à faire appliquer l'ensemble des mesures prises par le code communal et la réglementation en vigueur et leur rappelle la nécessité de remise aux partis des procès verbaux de l'opération de vote, l'usage de l'encre indélébile, la disponibilité des moyens matériels, techniques et de communication, respect de l'ordre des candidatures, assurer toutes les facilités aux représentants des partis pour mener leur mission dans des conditions optimales, respect des mesures légales pour le déroulement du scrutin, mettre en place les dispositifs sécuritaires nécessaires composés de l'ensemble des services de sécurité, préserver l'inviolabilité des urnes, des documents et des locaux. D.O.K avertira que «l'administration n'est pas l'unique intervenant dans ce processus (…), il y a les observateurs internationaux qui auront à l'évaluer, donc faites attention à ce qu'il soit conforme aux lois en vigueur». Il leur fait savoir qu' «une vigilance particulière est attendue de vous». L'objectif étant selon lui ; de «rétablir la relation de confiance entre l'Etat et les citoyens, qui se mesurera au nombre des électeurs lors du scrutin».


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