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Elections législatives



Elections législatives
Il est peut-être trop tôt pour se prononcer sur le degré d'enthousiasme et sur le taux d'implication qui seront réservés par la quasi-majorité des électeurs de la wilaya de Médéa à l'échéance électorale de l'APN fixée au 4 mai prochain, car aujourd'hui la population locale, blasée par les précédentes mandatures, se montre complètement indifférente, ne s'intéressant point à ce qui se passe au niveau des sièges des partis engagés dans cette compétition pour l'hémicycle du parlement.Aussi, rien n'indique vraiment le degré d'engouement qui sera réservé à ce rendez-vous politique. Au niveau des guichets des APC, les jeunes en âge de voter ne se bousculent pas tellement au portillon pour s'inscrire pour la première fois sur les états matrices des bureaux de vote, et ce, en dépit des spots publicitaires diffusés à longueur de journée les incitant à se manifester.De prime à bord, les chefs des petits mouvements politiques qui font leurs premiers pas dans ce scrutin peinent et se débattent énormément à collecter les 2 750 signatures d'électeurs, afin de mandater officiellement la liste de onze prétendants candidats et trois suppléants pour entrer en lice.Beaucoup d'entre eux vont certainement abandonner la partie à mi-chemin, car ils rencontrent, dit-on, des difficultés pour la légalisation des signatures dans certaines APC exigeant la présence des signataires. Les candidats vont se disputer durement le quota inchangé de onze sièges qui a été fixé pour les futurs élus de la wilaya de Médéa pour siéger au sein de l'enceinte de la prochaine mandature de l'Assemblée populaire nationale.Dans ce contexte, il est à noter que la tâche de la commission de sélection des dossiers de candidature à la centrale du parti FLN s'annonce déjà très ardue et difficile devant le nombre important de prétendants qui a dépassé le nombre de 167 dossiers déposés, précise-t-on. Les rumeurs colportées annonçant une liste de noms le matin et défaite le soir par une autre font sans cesse monter la fièvre entre des groupes d'opportunistes, qui craignent d'être encore court-circuités d'en haut, laissant comme d'habitude place à une liste parachutée de «dinosaures privilégiés du système», comme disent certains.Des «éternels» candidats ne voulant jamais lâcher prise à chaque élection, malgré le ras-le-bol des électeurs de voir à chaque fois ces mêmes têtes revenir au devant de la scène politique inefficacement, en barrant ainsi la route à des éléments jeunes, compétents et méritants de prendre la relève, en particulier avec la conjoncture actuelle que traverse le pays.Les gens rencontrés dans la rue se disent outrés par la ruée de ces «arrivistes culottés», qui ne cherchent que les avantages alloués au poste de député une fois élus à l'hémicycle de l'APN. Un vieux retraité, exaspéré par ce comportement, s'exclame en colère: «A quoi sert un député '» Un autre quinquagénaire enchaîne en dénonçant certains députés de la mandature actuelle : «Ils n'ont pas tenu leurs promesses et n'ont pas daigné assurer au moins les permanences promises pour recevoir les doléances des électeurs qui leur ont donné pourtant leur voix.»Ils se sont éclipsés de la circulation aussitôt élus dans leur localité, souligne-t-on, allant jusqu'à changer leur puce téléphonique pour ne pas être dérangés, en s'oubliant dans le confort des salons climatisés de la capitale. Ce scénario risque de se reproduire encore tant que le népotisme prime sur le choix des hommes?.l'avenir nous le dira après la divulgation des listes définitives.
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