Algérie - A la une


El Tarf
Les services de sécurité, gardes-côtes, douanes, gendarmerie et police, ont effectué de grosses prises chez les pilleurs ou trafiquants de corail, ces derniers jours, selon ce qu'a rapporté la presse locale à El Tarf.Trois prises successives ont permis de mettre la main sur pas moins de 200 kg de brut toujours interdit à la pêche, en attendant le texte, encore à l'étude, sur la reprise réglementée de cette activité, suspendue officiellement depuis 2002. Une décision irréfléchie qui a ouvert la voie à la reprise de cette pêche avec la croix de Saint-André. Un engin de pêche ravageur interdit depuis la fin des années 70, après le passage à El Kala du célèbre Commandant Cousteau et le rapport qu'il a adressé aux autorités algériennes. Les grosses prises de ces derniers jours ne sont pas fortuites.La douceur de l'été indien, qui caresse les côtes algériennes, a favorisé une recrudescence des mouvements de la flottille du corail à El Kala, qu'on estime à près d'un millier d'embarcations. Le spectacle que donnent ces mouvements dès l'aube et avant le crépuscule est saisissant. Le matin, les embarcations quittent le port dans des directions différentes, qui dessinent sur la mer un immense éventail. Rapidement le golfe se couvre de points blancs qui se pressent vers l'horizon.Le soir, l'éventail réapparait avec les dizaines de bateaux qui reviennent au port presque simultanément. Les sorties sont quasi quotidiennes, alors qu'elles se sont espacées ces derniers mois, parce que, dit-on sur les quais, le corail s'est raréfié. On apprend aussi par la presse que les prises et les saisies de corail ne sont plus localisées dans la région d'El Kala. Des pilleurs, mais en scaphandre cette fois, un moindre mal pour les gites corallifères, sont en effet de plus en plus nombreux ont été interceptés près d'Annaba et au-delà, à Bejaïa, Tizi Ouzou et jusqu'à Chlef.


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