Algérie - A la une


El Tarf
Les fortes pluies ont, comme chaque année, apporté leur lot de désagréments et d'ennuis mais sans gros dégâts pour l'instant sauf à Righia au coeur de la plaine d'El Tarf où les eaux sont montées mettant en danger la population et son cheptel à cause, dit-on, des lâchers des barrages.Pour l'heure, c'est l'école qui a été le plus perturbée. On a enregistré çà et là des grèves d'élèves de quelques heures ou de quelques jours.La cause majeure, les classes inondées, envahies par les eaux qui percolent à travers les plafonds à l'étanchéité bâclée par des vices de construction ou encore celles qui entrent pas les fenêtres aux vitres brisées.Tour à tour des établissements comme le nouveau lycée d'El Kala, une école primaire à El Frin, le lycée d'Aïn El Assel, celui d'El Tarf et celui du lac des oiseaux ont été boudés par les élèves ou fermés par précaution le temps que les eaux se retirent.Dans le lycée du Lac des Oiseaux, l'un des plus beaux et des plus originaux par son architecture recherchée, les élèves de terminale ont aussi débrayé une semaine pour réclamer l'application de ce fameux seuil des cours à réviser pour le bac.Cette pratique est pacifiquement algérienne. Elle a été inventée pour pallier aux retards accumulés par les grèves récurrentes dans le secteur dirigé aujourd'hui par Noria Benghebrit qui ne veut plus entendre parler de cette mauvaise habitude.Le Directeur de l'Education contacté pour un point sur la situation dans la wilaya nous a déclaré que celle-ci est redevenue normale jeudi et que même le lycée d'El Kala sans électricité depuis la rentrée a enfin été raccordé au réseau public.Un état de la situation qui remonte des établissements qui nous a été montré mais qui est faux puisque nous apprenons que la protestation dure encore un peu partout comme à El Kala par exemple où les lycées et des CEM sont en grève, depuis 10 jours au lycée du 19 mai, pour dénoncer le manque de chauffage. Cette histoire de chauffage dans les établissements scolaires à El Tarf est ahurissante. Elle revient chaque année alors que lors de la préparation de la rentrée toutes les dispositions sont dites avoir été prises.


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