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EL MAIEN
Les habitants du sud-ouest de la wilaya de Aà'n Defla et précisément les communes de Bathia, El Hassasnia, El Maien et Tiberkanine ont toujours vécu les affres du manque d'eau potable.Il a été avancé la solution de réaliser une amenée d'eau traitée à partir du barrage de Kaf Errosfa, situé sur le territoire de la wilaya limitrophe de Tissemsilt. Après moult tergiversations, cette solution avait été estimée très onéreuse, devant traverser la chaîne montagneuse de l'Ouarsenis et donc abandonnée pour une autre solution qui, aujourd'hui, s'est concrétisée.Pour ce faire, il a été érigé un barrage sur l'oued Tighzel qui, au jour d'aujourd'hui, recèle quelque 2 100 000 m3, de quoi alimenter plus de 8 000 habitants des 6 douars se trouvant pour les uns dans la commune d'El Maien, pour les autres dans l'est de la commune de Tiberkanine.A partir de la station de traitement accolée à une station de pompage qui fournit plus de 58 l à la seconde. Avec cette réserve de 2 100 000 m3, la station de traitement, les 4 réservoirs réalisés, le 5e au nivau de la localité des Djouahra, les habitants ne manqueront pas d'eau potable durant 2 années, nous a indiqué un des responsables de la Direction des ressources en eau.Au wali, Aziz Benyoucef, qui a inauguré dimanche dernier la station de traitement en compagnie du P/APW, Nadjem Mohammed, et mis en service la station de pompage, les responsables du secteur de l'hydraulique lui ont fait part de la nécessité de réhabiliter plusieurs segments du réseau de distribution pour éviter les déperditions du précieux liquide.A propos du barrage lui-même, le premier responsable de la wilaya a fait remarquer au directeur des forêts qu'il ne suffit pas de construire des barrages aussi importants soient-ils, mais aussi, il serait indispensable de les protéger pour éviter l'envasement dû à l'érosion des sols dénudés.«Tout le périmètre autour doit être planté d'arbres spécifiques dont la fonction est connue tels que les eucalyptus qui fixent les sols, mais aussi l'olivier cet arbre séculaire qui s'est bien acclimaté et dont le rendement peut être important», a-t-il fait remarquer au responsable du secteur des forêts. Ce dernier a fait valoir que la plupart des terres environnantes sont des propriétés privées et que le secteur des forêts s'attache à reboiser les terres de l'Etat.A ce constat, le wali a fait valoir «rien ne vous empêche de donner aux riverains des arbres comme l'olivier à planter même sur les terres domaniales mais avec obligation de les entretenir avec comme compensation, le bénéfice des récoltes et que cette forme de clivage doit être levée car il ne sert à rien de laisser tout autour de nos barrages des vastes étendues nues et sans protection végétale, les conséquences nous les connaissons».



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