Algérie - Revue de Presse


Les gares routières dans un état repoussant Destinées à accueillir des milliers de citoyens devant prendre les moyens de transports dont ils ont besoin pour se déplacer d’une ville à l’autre, les gares routières d’El-Hamri et des Castors se trouvent dans un piteux état. Ici, la chose qui saute, la première, aux yeux, c’est toutes ces canettes de bière et bouteilles de vins qui jonchent le sol. A ce sujet, on rappelle que la gare d’El-Hamri a été donnée en location à un particulier alors que l’affaire opposant la municipalité d’Oran à un autre concessionnaire est toujours entre les mains de la justice qui n’a pas encore tranché. L’été aidant, l’atmosphère dans ces lieux est à ce point viciée qu’elle en devient irrespirable. Pour corser davantage cette pénible situation, les lieux sont infestés de chiens errants, de chats, de rats et de nuées d’insectes nuisibles qui viennent chercher leur pitance dans les immenses tas d’ordures et de déchets, au bord de la putréfaction. Ceci fait que, les gens qui, par nécessité, doivent s’y rendre, ne ratent aucune occasion pour manifester leur dégoût et leur écœurement. Ceci fait aussi que de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une meilleure prise en charge des gares et des milliers de voyageurs qui y affluent chaque jour. Concernant la gare routière des Castors, il y a lieu de signaler que certains kiosques sont constamment fermés alors que d’autres ont été transformés en dépôts d’ordures. Lorsque l’on sait que les taxis affiliés à la section syndicale UGCAA occupent, pour leur part, une partie de cette aire, l’on ne peut qu’espérer que les taxieurs s’occupent mieux de l’entretien des lieux. Pour en revenir à la gare routière d’El-Hamri, la première chose qui saute aux yeux est bien cette manie qu’ont les conducteurs des cars de 100 places à faire descendre les passagers en provenance de Tiaret, Mascara et Bel-Abbès au beau-milieu de la voie publique. Cette gare étant le point de convergence de milliers de personnes, il y aurait lieu de l’équiper en bancs et autres sièges pour permettre aux usagers de se reposer dans l’attente de leurs départs. D’autre part, les lieux étant dépourvus de ces équipements, des familles entières sont condamnées à rôtir, des heures durant, au soleil. Plus grave encore, de nombreux bandits ont jeté leur dévolu sur ces deux gares où ils plument, sans pitié, les voyageurs. Face à toutes ces insuffisances, on se demande si les cahiers des charges que les concessionnaires et gérants ont pourtant approuvés et signés, ont encore quelque signification. La question est posée à la municipalité d’Oran. Sifi F. et Nemili M.


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