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Éducation
Sept syndicats du secteur de l'éducation unissent leurs forces pour faire pression sur le département de Benghebrit. Lundi prochain, ils se réuniront pour arrêter la date et la forme que prendra le débrayage dont le principe est adopté.Nawal Imès- Alger (Le Soir)Menace de grève sur le secteur de l'éducation. Le CLA, l'Unpef, le Snapap, le Snapest, le Satef, le SNTE et le Snapep se sont réunis jeudi. A l'ordre du jour, l'adoption d'une plateforme de revendications communes mais surtout la décision d'aller vers une grève à laquelle prendront part les bases des sept syndicats.Ces derniers se sont donné rendez vous lundi prochain pour arrêter la date de débrayage mais également la forme que ce dernier devra prendre. Messaoud Amraoui, le porte-parole de l'Unpef, explique que la rencontre de lundi sera décisive puisque le principe du recours à la grève a été adopté à l'unanimité par les directions des syndicats membres de l'Intersyndicale.Ils se sont mis d'accord sur une plateforme de revendications communes qui s'articule autour de la révision du statut particulier, la révision du régime indemnitaire et celle des grilles de salaires. Les syndicats revendiquent également que soient traduits sur le terrain les effets des intégrations des différents corps et l'ouverture du dossier de la médecine du travail. Aussitèt après cette réunion, la direction de l'Unpef a rencontré des représentants du ministère de l'Education. Une réunion qui a duré jusqu'aux alentours de 22 heures et qui a permis aux deux parties de signer un procès-verbal d'une réunion tenue il y a plus de deux mois. Ce n'est pas la première fois que des syndicats de l'éducation décident de mouvements de débrayage communs.L'expérience a déjà été tentée mais cette fois-ci, les syndicats ont ratifié une charte d'honneur qui exige de tous les signataires de coordonner leurs efforts pour faire aboutir les revendications en suspens.De son côté, le ministère de l'Education engage une course contre la montre. Le département de Benghebrit veut absolument éviter un débrayage dans les écoles dans le souci de préserver le bon déroulement du second trimestre, aussi court qu'important pour les élèves des classes d'examen. Le ministère de l'Education est en quête de sérénité surtout que Nouria Benghebrit s'est montrée intraitable au sujet de la fameuse «ataba». Son principal argument pour sa suppression est bien évidemment pédagogique mais pour convaincre les élèves habitués à cette concession depuis des années, le secteur n'a certainement pas besoin de perturbations qui ont de tout temps servi d'alibi pour fixer le fameux seuil des cours à réviser pour le baccalauréat.




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