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Education
Hadj Ahmed Matari, jeune enseignant en informatique, et sa collègue Lynda Djouaher, conseillère éducatrice, tous deux initiateurs du projet «Mieux vaut prévenir que guérir», ont décidé de l'abandonner et de le proposer aux autorités canadiennes.«Cela fait des années que nous nous battons pour réussir ce projet, mais les autorités locales et les élus locaux que nous avons approchés dans différentes communes d'Alger ont refusé de lui accorder le moindre intérêt», dénonce notre interlocuteur. Le projet en question, lancé en 2009, consiste à honorer les jeunes âgés entre 12 et 17 ans pour leur bon comportement au niveau du quartier. «La mauvaise éducation des enfants est devenue un phénomène de masse de nos jours. L'idée de base du projet est de lutter contre la délinquance chez les adolescents dans les quartiers, en les incitant à améliorer leur comportement», précise notre interlocuteur.Et d'ajouter : «Ce projet a connu un succès considérable chez les jeunes d'Hussein Dey, suite au soutien apporté à ces deux chercheurs par l'ancienne équipe dirigeante de l'APC, mais aussi par les Scouts musulmans algériens.» «Des jeunes ont été récompensés pour leur bon comportement après une enquête dans leur quartier. Trois ans après la mise en ?uvre du projet, ces jeunes ne cessent d'améliorer et de parfaire leur comportement», soutient notre vis-à-vis.Hadj Ahmed Matari tire à boulets rouges sur les élus des communes d'Alger qui, selon lui, ne font aucun effort pour soutenir son projet. «Arrivés à l'étape de généralisation du projet aux autres communes, nous avons lancé des appels aux autorités locales afin qu'elles puissent nous apporter leur aide. Malheureusement, les élus locaux sont restés indifférents à nos sollicitations. C'est pour ces raisons que nous avons jugé utile de prendre attache avec les Canadiens ou les Français et leur proposer notre projet. Les pays développés encouragent énormément de telles initiatives. C'est dommage pour notre pays et pour nos jeunes», se désolent les deux chercheurs.




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