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EDITO : Le pétrole et la ceinture



EDITO : Le pétrole et la ceinture
Pour faire face à la chute des cours du pétrole, qui a fait perdre au pays la moitié de ses revenus extérieurs, ces dernières années et pour garder le rythme de croissance globale, sans toucher aux projets stratégiques, tels la Défense, la Sécurité nationale, l'enseignement, la Santé, la protection sociale....,des augmentations ciblées auront lieu certainement, au plus tard dès 2018. La consommation d'énergie est la première visée et c'est elle qui a un effet d'entrainement sur le prix de beaucoup de biens de production, de consommation et services, notamment. Ce n'est pas tant la nécessité de compenser les pertes financières dues à l'effondrement du cours de pétrole mais, il faut aussi réguler, un tant soit peu, la consommation effrénée et par là, diminuer également le gaspillage de denrées vitales, celles soutenues par l'Etat, via un système de péréquation. Même le budget de fonctionnement des institutions publiques sera réduit. La tendance sera donc à l'économie forcée et dans l'efficacité car il ne sera plus question de porter atteinte à la qualité du service public. Et le citoyen dans tout ça ' Sur, son portefeuille sera directement affecté et il râlera, car son pouvoir d'achat diminuera, l'obligeant à réapprendre à vivre correctement. Les sources diverses notent que, de 1999 à 2014, l'Algérie avait lancé trois grands programmes de relance économique, d'un montant de 500 milliards de dollars avec, un prix de baril de pétrole à plus de 100 dollars. À l'été 2014, les cours s'effondrent, tombant en dessous de la barre des 50 dollars. Quand s'ouvre l'année 2015, le cours du Brent passe continue sa décadence sous la barre des 30 dollars le baril en janvier 2016. La situation devient très difficile pour certains pays producteurs, comme le Venezuela, l'Algérie, la Russie. Ainsi, en Algérie, pour le quatrième programme quinquennal, 2014-2019, en cours, ce sont 264 Milliards de dollars prévus mais la crise est toujours là ; on dit, çà et là, que le programme d'exportations hors hydrocarbure, n'a pas été à la hauteur des attentes, croit-on savoir. Encore une fois, l'Algérien va devoir serrer la ceinture, soit revoir et mettre à plat sa façon de vivre et opter pour un ?'modus vivendi' afin de vivre rationnellement et honnêtement avec des moyens réduits.


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