Algérie - A la une


EDITO
Il n'y a pas de définition scientifique du concept de « biens mal acquis », mais il est clair que se sont des biens provenant d'activités délictuelles qui ont permis à de nombreuses personnalités inconnues au bataillon de s'enrichir alors que les riches en milliards se comptaient sur les doigts, en Algérie. Au delà des connivences politiques, la tâche des auteurs d'infractions est généralement facilitée par ceux qui tirent les ficelles. Le montage d'opérations via un enchevêtrement de trusts, de sociétés écrans ou de sociétés fictives permet de masquer le blanchiment d'argent. Il est donc difficile de prouver parfois le détournement tâche difficile de déterminer l'origine des biens désignés, leur valeur, et de voir si les personnes ainsi identifiées peuvent justifier des revenus suffisants ayant permis leur acquisition. Si ce n'est pas le cas, ces biens immobiliers auront donc bien été acquis sur le dos des contribuables. On ose à peine imaginer les montants en jeu si on élargissait l'étude à l'ensemble des élites ayant acquis des fortunes illicites. C'est un véritable enjeu de développement. Ce pillage en règle, va à l'encontre même des principes du développement, et apparaît comme un véritable scandale. Ces détournements sont de véritables manques à gagner pour l'Etat. Le citoyen, quant à lui, réagit de façon à faire savoir qu'il est plus que temps d'enclencher un combat, pour mettre fin à ce cycle de l'impunité au détriment du bien être des populations et remettre la justice au centre de la démocratie. Aujourd'hui, il est difficile d'estimer les fortunes acquises sur le dos du contribuable et de l'Etat. Il n'y a pas de définition officielle des biens mal acquis pour opérer des choix à l'heure et de labourer ce vaste champ d'investigation. Il serait nécessaire de dresser l'inventaire de ces fortunes d'origine illicite Il appartient sans doute davantage au parlement, à la justice et à la société civile de l'entreprendre.
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