Algérie - Revue de Presse

École normale supérieure de Constantine



Remous au sein de l?établissement L?Ecole normale supérieure (ENS) de Constantine, sise au plateau de Mansourah, est, depuis samedi, le théâtre d?un mouvement de grève qui provoque toujours des remous au sein de l?établissement. On apprend que des étudiants de quatrième année ont fermé, dès les premières heures de la matinée, l?accès aux salles de cours et à la bibliothèque empêchant les enseignants et le personnel de rejoindre l?établissement. Selon les informations qu?on a pu recueillir auprès de la direction de l?école, ce mouvement de grève tourne autour d?une plateforme de revendications dont certaines ont déjà fait l?objet de protestations par le passé. On retiendra principalement l?épineux problème du recrutement en fin d?études. Une question qui a été traitée après une série de démarches aux directions de la Fonction publique et de l?éducation où des recrutements ont eu lieu, mais demeurent du reste insuffisants aux yeux des contestataires. Ces derniers réclament, entre autres, le droit d?accès au concours de post-graduation ouvert au niveau de l?université de Constantine, qu?ils considèrent restrictif à leur égard, la révision de la qualité de leur diplôme et leur classification dans le statut de la Fonction publique. De son côté, la direction de l?ENS considère que le mouvement de grève est illégal puisqu?il enfreint le règlement intérieur de l?établissement et porte atteinte à ce dernier. Joint par téléphone, M. Chibane, directeur de l?école, affirme que le mouvement est l??uvre d?une vingtaine d?étudiants qui veulent imposer leurs décisions aux autres et que son établissement se réserve toujours le droit de déposer plainte contre ces meneurs auprès du procureur de la République près le tribunal de Constantine, après les incidents ayant marqué la journée d?hier où l?agression d?un étudiant a conduit à son hospitalisation avec un certificat d?arrêt de travail de cinq jours. Se déclarant toujours disponible pour tout dialogue avec les concernés, la direction de l?ENS estime que toutes les revendications soumises par les étudiants seront portées devant les instances concernées. Une mission qui s?avère tout de même ardue, surtout que parmi les grévistes certains sont favorables à une contestation limitée dans le temps, alors que d?autres, les plus tenaces, sont décidés à aller jusqu?au bout.



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