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Catastrophes naturelles en 2015 : Elles ont provoqué deux fois plus de déplacés que les conflitsLe rapport de l'Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) publié le 11 mai 2016 indique qu'il ya 19,2 millions de déplacés internes provoqués par les catastrophes naturelles, survenues en 2015 dans 113 pays. C'est deux fois plus que le nombre de personnes contraintes de migrer à cause des conflits, soit 8,6 millions (internal-displacement.org). L'Asie est toujours le continent le plus touché, avec 16,3 millions de déplacés (85 %) du total mondial ; l'Inde seule a enregistré, suite à des pluies diluviennes, 3 millions de personnes qui ont fui leur village. Les séismes qui ont frappé le Népal ont contraint 2,6 millions d'individus à quitter la région. "À ces déplacements dus à des catastrophes naturelles s'ajoutent les mouvements que suscitent les dérèglements environnementaux qui s'inscrivent dans le temps, comme la dégradation des sols ou la sécheresse prolongée. Ces mouvements, difficiles à évaluer, ne sont pas pris en compte dans nos données, mais ils sont importants", écrivent les rédacteurs du rapport. Contrairement aux idées reçues, les déplacements provoqués par des catastrophes peuvent devenir prolongés et le retour n'est pas toujours possible.OGM : L'Académie américaine des sciences rassure Les informations actuelles ne permettent pas de "déceler de différences dans les risques pour les humains entre les cultures OGM et les récoltes conventionnelles", indique la synthèse de l'Académie des sciences qui a compilé près de 900 études sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). Ces cultures ne présenteraient pas plus de risques que les récoltes conventionnelles, selon les chercheurs de cette académie, ni au plan de la santé humaine ni sur l'environnement. Toutefois ils signalent la difficulté à détecter "des effets à long terme", de même que des atteintes cachées.L'usage de récoltes OGM résistantes aux insectes qui permet de réduire l'utilisation des insecticides n'aurait pas impacté la diversité des plantes et des insectes dans les exploitations agricoles concernées. Des transferts de gènes de cultures OGM à des espèces sauvages se sont tout de même produits. Mais "la complexité d'évaluer les changements à long terme dans l'environnement rend difficile de tirer des conclusions définitives". Une autorité de suivi et de surveillance environnementale s'impose selon les chercheurs. Avec de telles conclusions, une réaction des anti-OGM est attendue.Avion solaire : Nouveau succès pour Solar Impulse 2Dans cette étape, l'avion est parvenu à rallier l'Oklahoma depuis l'Arizona en 18 heures, dans la nuit de jeudi à vendredi 13 mai. Il reste deux autres étapes pour rallier New York pour cette mission. Solar Impulse 2 (SI2) est un projet entrepris depuis 2003 à l'initiative des Suisses Bertrand Piccard et André Borschberg de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Le but est de construire et faire voler cet avion uniquement au moyen de l'énergie solaire y compris la nuit grâce à un dispositif de stockage de l'énergie électrique (solaire). Les deux compatriotes ont pour objectif d'effectuer un tour du monde. Les ailes de l'avion portent 17 000 cellules photovoltaïques qui fournissent l'énergie nécessaire aux hélices et aux batteries. Sa vitesse de vol est de 45 km/h, en moyenne. Elle peut doubler en pleine exposition au soleil. L'avion doit marquer encore deux étapes américaines avant d'atterrir à New York. Après cette escale, le SI2 fera la traversée de l'Atlantique pour se poser en Europe, avant un retour à son point de départ, à Abu Dhabi. C'est des Emirats que Bertrand Piccard et son copilote André Borschberg sont partis le 9 mars 2015. L'avion des militants pour l'énergie propre, avait subi un coup d'arrêt à l'arrivée en juillet à Hawaï, soit à mi-parcours du périple de 35 000 kilomètres. Il a été immobilisé pendant 293 jours pour réparer ses batteries qui avaient été endommagées lors d'un voyage d'une durée record de 5 jours et 5 nuits.
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