Eau destinée à la consommation à El-Badr

257 prélèvements enregistrent une carence en chlore A Oran, chacun des 12 secteurs urbains est doté d’un bureau d’hygiène qui veille à répandre une hygiène de vie parmi les citoyens. Parmi les missions confiées à ces bureaux, il y a le contrôle de la denrée vitale qu’est l’eau potable… Des prélèvements sont opérés à partir des châteaux d’eau, citernes et bâches d’eau alimentant les citoyens. L’eau prélevée est soumise à des analyses, dont le taux de chlore. En 2006, le bureau d’hygiène du secteur urbain El Badr a enregistré 721 prélèvements d’eau destinée à la consommation humaine. Cependant, sur les prélèvements enregistrés, seulement 464 étaient dans les normes et ne présentaient aucun danger pour le consommateur. Dans les 257 prélèvements restants, l’analyse a détecté un taux de chlore inférieur aux normes. Le bureau d’hygiène communal a alerté, à ce propos, l’Algérienne des eaux habilitée à remédier à ce manque en chlore. Il faut savoir que le chlore est un désinfectant qu’on ajoute à l’eau potable pour réduire ou éliminer la présence de microorganismes, tels que les bactéries et virus. Par ailleurs, il importe de souligner que l’ajout de chlore à l’eau potable a permis de réduire sensiblement les risques de transmission de maladies par l’eau. À ce jour, le chlore est considéré à travers le monde comme le désinfectant le plus utilisé pour l’eau potable. L’ajout de chlore s’effectue pendant le traitement de l’eau potable. Bien qu’il existe d’autres désinfectants, les spécialistes continuent de privilégier le chlore. Utilisé de concert avec des méthodes modernes de filtration de l’eau, le chlore est efficace contre presque tous les microorganismes. Il est facile à utiliser et de faibles quantités de chlore demeurent dans l’eau jusqu’au robinet du consommateur, ce qui permet d’éviter toute contamination par les microorganismes entre l’usine de traitement et l’utilisateur. Cependant, ne pas se conformer aux normes d’utilisation du chlore dans l’eau potable peut avoir des conséquences néfastes sur le consommateur. Une augmentation du risque du cancer de la vessie et du colon pour les consommateurs d’eau chlorée pendant trente cinq ans et plus. Un risque accru d’avortement a notamment été enregistré pour les femmes buvant de l’eau chlorée du robinet aux Etats-Unis. Pour ces dernières l’eau minérale est la seule alternative car l’eau des colporteurs est moins sûre que celle desservie par l’ADE qui rattrape, soulignons-le, toute anomalie signalée par les bureaux d’hygiène de la commune.