Algérie

27e rapt dans la wilaya de Tizi-Ouzou



Les terroristes kidnappent un entrepreneur à Aït Toudert Le 27e kidnapping dans la wilaya de Tizi-ouzou vient d’être signalé à Aït Toudert, une commune de la daïra des Ouacifs sise à une quarantaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya. Circulant à bord de sa Mercedes, Ahcène I., 33 ans, marié et père de deux enfants, directeur-adjoint de l’unité de carrelage appartenant à sa famille et sise à Aït Toudert, rentrait chez lui, la nuit, au village d’Izerroukène. Il devait être environ minuit quand Ahcène arrive au niveau du lieu où, récemment, le patron d’un bar et son fils ont été assassinés. Là, un groupe de six éléments fortement armés, selon nos sources les individus avaient tous des kalachnikovs, intercepte le véhicule et fait descendre Ahcène I. Une fois l’identité de la victime contrôlée, les ravisseurs emmènent leur otage dans sa propre voiture qu’ils abandonneront quelques kilomètres plus loin. La famille la récupère le lendemain matin. Jusqu’à hier, en milieu d’après-midi, les ravisseurs n’étaient toujours pas entrés en contact avec les parents de l’otage. Le kidnapping de ce mardi est le 27e que la wilaya enregistre, dont neuf pour la seule région de Maatkas. Il faut souligner que les régions de Maatkas et d’Aït Toudert sont pratiquement dépourvues de postes militaires, Aït Toudert ne comptant qu’un seul poste de la garde communale et Maatkas a plusieurs villages isolés difficiles à surveiller par les postes de la BMPJ du chef-lieu de la commune, de la garde communale installée dans la commune voisine de Souk El T’nine et le poste militaire avancé installé au niveau du pont noir, sur le CW128 reliant Tizi-Ouzou à Boghni et traversant Maatkas. Il semble que la seule parade à ce phénomène soit la vigilance et les précautions d’usage à prendre, notamment dans les nombreux hameaux isolés. En attendant, la famille de B.Mourad, ce jeune entrepreneur de Maatkas récemment enlevé de chez lui et celle du jeune Ahcène I. attendent avec angoisse le retour de leurs fils. M. Chabane
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