E.N.

Revoilà le problème de domiciliation des «Verts» L’équipe nationale de football est, plus que jamais, dos au mur. Ça tout le monde le sait, car elle aura besoin tout simplement de gagner ses deux prochains et derniers matchs contre le Sénégal et le Libéria pour passer au second tour des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2010. Toutefois, il se trouve que le sélectionneur national, Rabah Sâadane, commence, d’ores et déjà, à nourrir des inquiétudes à propos du stade qui devra abriter le très décisif rendez-vous du 5 septembre prochain contre les Sénégalais. On pensait, pourtant, que le problème avait été définitivement réglé, dans ce registre, après que les «Verts» aient pris leurs quartiers au stade «Mustapha Tchaker» de Blida. Sâadane, lui-même, ne cachait pas sa satisfaction de l’état du terrain de l’OPOW de la «ville des roses». Seulement, le coach national a fini par changer d’avis à la suite de la dernière sortie des «Fennecs» contre la Gambie, vendredi dernier. Ce jour-là, les Algériens ont, certes, gagné mais ils n’ont, à aucun moment, convaincu. Parmi les raisons avancées par Sâadane pour justifier cette petite prestation de ses poulains, l’état de terrain qu’il a trouvé très dégradé. Le driver national déplore, dans ce registre, la programmation de deux finales dans un même jour, sur ce terrain. Il fait allusion à la finale de la coupe d’Algérie la semaine dernière, et qui a été précédée, comme on le sait, par la finale de la coupe militaire. Et, comme Sâadane ne veut rien laisser au hasard, en prévision de la prochaine sortie contre le Sénégal, où la victoire est plus qu’impérative pour les «Verts» afin de garder leurs chances intactes, il se soucie du stade qui devrait abriter le rendez-vous. C’est dire que la sélection nationale n’est pas sûre de recevoir les Sénégalais à Blida. L’autre solution qui pourrait être préconisée à Sâadane est celle du stade du «5 Juillet» mais le revêtement de sa pelouse tarde encore à démarrer, et on doute fort que l’opération soit terminée dans les meilleurs délais, et ce, en dépit des assurances du premier responsable du complexe olympique «Mohamed Boudiaf». Un autre casse-tête chinois donc pour Sâadane et ses poulains qui ne veulent nullement revivre le même scénario cauchemar que celui face à la Guinée, lorsque les joueurs avaient trouvé comme subterfuge pour justifier leur défaite, le mauvais état du terrain du «5 Juillet». F. Karim