Algérie - Revue de Presse

4e Convention France-Maghreb




Chakib Khelil : « Des phases de transition sont nécessaires » Il est autant dans l?intérêt de la France que de l?Algérie de tirer mutuellement profit de notre complémentarité grâce à une coopération renforcée et des investissements directs », a soutenu Chakib Khellil, ministre de l?Energie et des Mines, jeudi matin, devant les participants à la 4e Convention France-Maghreb, réunis pendant deux jours au Palais des Congrès, à Paris. Dans ce partenariat, pour lequel « toutes les conditions sont réunies, tout le monde peut trouver sa place », aussi bien les grandes entreprises que les PMI/PME, a indiqué le ministre algérien qui a présenté les perspectives économiques en Algérie en 2005. Le partenariat stratégique franco-algérien est « un catalyseur déterminant pour concrétiser le processus de Barcelone qui a pour ambition de faire du bassin méditerranéen une zone de paix et de prospérité », a ajouté Chakib Khelil, soulignant qu?il faut revoir ce processus pour « le doter de l?efficacité qui lui fait défaut ». « Ouverture », « transparence », « efficacité » sont les « maîtres mots de la mutation du paysage mondial , les pays émergeants doivent s?y adapter en structurant et en modernisant leurs économies ». Chakib Khelil a rappelé que l?Algérie a engagé « un processus de réformes globales. Ces réformes sont stimulées par l?entrée en vigueur des accords d?association avec l?UE, l?entrée prochaine dans l?OMC et la participation à d?autres zones régionales de libre-échange ». « L?Algérie est déterminée à renforcer la transparence pour une meilleure visibilité », à « améliorer le cadre des investissements », la « modernisation du système financier », à « accroître l?efficience du rôle de l?Etat » Les efforts doivent être orientés vers une amélioration de la législation, une bonne gouvernance, a-t-il encore précisé. « Il n?y a pas de génération spontanée en économie, des phases de transition sont nécessaires. » Le programme des privatisations de l?Algérie, c?est 800 milliards de dinars, 900 entreprises publiques. Parmi les investisseurs intéressés, plus de 37% sont étrangers. Présentant l?entreprise qu?elle dirige depuis trois ans, Algérie Poste, Melle Houardia Ghania, l?a qualifiée d?« opération réussie. » du processus de réformes engagé en Algérie. La directrice d?Algérie Poste a reçu le trophée du manager 2005 France-Maghreb. 3 milliards d?euros d?aide publique Le développement du secteur privé de la zone sud de la Méditerranée devrait représenter 50% des financements de la banque européenne d?investissement, a souligné Henry Marty Gauquié, directeur à Paris. La seconde priorité de cette institution européenne est d??uvrer à un environnement favorable à l?investissement privé. La troisième priorité est le renforcement de la coopération Sud-Sud (le plus difficile). « Un des handicaps de la zone Sud, c?est le morcellement de son marché, l?Algérie est le 16e fournisseur du Maroc, et le Maroc le 40e fournisseur de l?Algérie », a ajouté le directeur de la Banque européenne d?investissement. L?aide publique communautaire a triplé dans la dernière décennie, atteignant 3 milliards d?euros par an. Cette aide publique est réservée à des secteurs leviers. La Banque européenne d?investissement apporte des produits financiers, des prêts à long terme (jusqu?à 30 ans) à des taux bas, des financements à partage de risque, une assistance technique à des projets, un refinancement des banques. Parmi les 54 banques concernées, aucune n?est algérienne du fait de la législation nationale. Robert Holz, secrétaire général de la fédération mondiale des PME, suggère de trouver les moyens de faire passer le secteur informel vers le secteur légal. « Nous possédons une méthodologie qui permet cette transformation à travers 10 instruments. » Par ailleurs, il a fait référence à la charte euroméditerrannéenne des entreprises ratifiée en octobre 2004 qui permettrait d?accroître les aides en faveur des PME du Sud. Un maillon de la coopération France-Maghreb Lancée en 2002, la Convention France-Maghreb, a souligné son initiateur et président, Mohamed El Ouahdoudi, avait pour objectif de vérifier la pertinence d?un événement réunissant la France et le Maghreb, pertinence provenant des ressources humaines. « La France et le Maghreb, c?est avant tout une richesse humaine, des dizaines de vols quotidiens, 60% de l?économie maghrébine. La 2e édition a confirmé la pertinence de ce concept. » La Convention France-Maghreb ambitionne de s?installer dans la durée, - ce qu?elle est en train de devenir - d?être un maillon du partenariat franco-maghrébin, voire euro-maghrébin. Cette 4e édition a enregistré plus de 1600 inscriptions, dont 1200 d?entreprises. « C?est un message adressé au Maghreb pour accueillir ce flux d?entreprises. » La 4e Convention France - Maghreb devait mettre l?accent sur quatre axes : La clarification et le renforcement des enjeux du partenariat euro-maghrébin et du rôle de la France ; la valorisation des ressources humaines franco-maghrébines ; le ciblage des secteurs économiques porteurs dans l?espace France-Maghreb ; la création de nouveaux réseaux de partenariat et de nouvelles démarches de coopération.
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