Algérie - A la une

Droits : L'Unicef critique la Grande Bretagne pour la détention d'enfants impliqués dans les émeutes




Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a critiqué lundi le système judiciaire britannique pour la détention d'enfants impliqués dans les émeutes d'août dernier en Angleterre.
Dans un rapport communiqué publié par sa représentation au Royaume-Uni, l'Organisation estime que la Grande Bretagne est en violation de ses obligations envers l'ONU en matière des droits des enfants. 45% des enfants de moins de 18 ans détenus dans les prisons britanniques suites aux dernières émeutes et pillages, n'avaient pas d'antécédents criminels, souligne l'Unicef ajoutant que la situation très inquiétante, «représente une violation de la Convention de l'ONU de 1989 sur les droits de l'enfant».
«Le système de justice britannique ne doit pas violer les droits des enfants en réponse à ces terribles événements. Il est vital qu'il adhère aux principes de la Convention sur la protection des droits de l'enfant lors de l'examen des cas des mineurs qui ont commis des délits», souligne le communiqué. L'Organisation est chargée de faire respecter le traité international que la Grande-Bretagne a signé en 1991.
Par ailleurs, deux autres agences britanniques, la Howard League for Penal Reform et l'Alliance des Droits de l'Enfant (CRAE) ont affirmé que la détention provisoire des enfants en attente de jugement, est une violation de la Convention. Malgré une baisse des taux d'incarcération des enfants ces dernières années, des agences britanniques ont averti que la Grande-Bretagne était toujours en tête des pays européens en matière de détention d'enfants et qu'après les émeutes, le nombre d'enfants incarcérés a bondi de près de 8%. Selon les derniers chiffres du ministère britannique de la Justice, plus de 40% des procès des 269 enfants placés en détention provisoire, n'étaient pas achevés à la mi-septembre dernier.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)