Algérie - Revue de Presse

Droits de l?Homme et culture de la paix




Les enfants, premières victimes des conflits armés En une décennie, de 1993 à 2003, deux millions d?enfants ont été tués dans le monde dans des conflits armés, six millions ont été blessés, vingt millions ont été déplacés et un million sont devenus orphelins. Ces chiffres ont été communiqués lors du séminaire international tenu les 27 et 28 novembre à l?institut des sciences commerciales d?Oran. Ayant pour thème central « Les droits de l?Homme et la culture de la paix dans les pays du Sahel », ce séminaire a été organisé par la Chaire de l?UNESCO des droits de l?Homme de l?université d?Oran. M. Benhamou, de l?université de Tlemcen, a traité le thème : « Les enfants et les conflits armés : situations et solutions », où il fera état qu?actuellement 3 000 enfants participent à différentes guerres à travers la planète et la moitié d?entre eux, principalement en Afrique, ont moins de 18 ans. Il a poursuivi sa communication en posant la problématique suivante : « Comment doit-on considérer l?enfant palestinien et l?enfant irakien ? »En Algérie, la décennie noire a eu des répercussions inimaginables sur des milliers d?enfants. A ce propos, Mme Bioud, psychologue à l?institut de la santé publique d?Alger, devait avancer que, récemment, une enquête a été déclenchée par le ministère de la Santé et l?UNICEF au niveau des dix wilayas les plus touchées par le terrorisme. la reconnaissance des minorités D?autres thèmes aussi variés que riches ont été traités par d?éminents professeurs venus d?un peu partout. A l?exemple de Joseph Yacoub, un professeur syrien à l?institut des droits de l?Homme de Lyon, qui a traité, dans sa conférence, de la diversité culturelle, des droits de l?Homme et de la reconnaissance des minorités. On devait apprendre qu?au niveau international, il existe 6 700 langues, 8 500 ethnies et 8 700 diversités culturelles. En conclusion, Joseph Yacoub a insisté sur le fait que « la reconnaissance des diversités culturelles est une source d?ouverture et d?enrichissement. » Pour sa part, Bachir Yelles, de l?université d?Oran, a abordé le thème « Partis politiques et démocratie », où il devait faire une sorte d?historique sur le multipartisme en Algérie. Et de dire, dans ce sens, que « les partis politiques en Algérie n?ont pas de projet social. » Dans le même ordre d?idées, le conférencier a mis l?accent sur le fait que l?opposition en Algérie doit avoir un statut pour se protéger contre les sanctions. Un professeur du Niger a traité, lui, la problématique de la consolidation de la démocratie dans les pays du Sahel.





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