Algérie

Docteur Djamel Medjahed à propos du SIDA



« Les thérapies restent trop coûteuses » Le docteur Djamel Medjahed, professeur associé et bénéficiaire de la bourse Fullbright du gouvernement des Etats-Unis d?Amérique, a présenté, hier, à la Bibliothèque du Hamma, à Alger, une communication scientifique autour de deux pathologies qui restent intraitables : le cancer et le sida. Devant un parterre d?étudiants en sciences médicales, le docteur Medjahed, détaché, également, à l?université des sciences et de la technologie Houari Boumediène, de Bab Ezzouar, à Alger, a montré, à l?aide d?images numériques, la différence existant entre une partie normale d?un corps et l?autre cancéreuse, apparaissant avec des traits foncièrement rouges. Il a présenté, aussi, plusieurs étapes pour classifier cette maladie « rebelle ». Il s?agit du Small GT Passes, soit, lien avec le cancer. Le début du cancer, explique-t-il aux étudiants très attentifs, est une accumulation d?altérations de molécules. L?explication de la dangerosité du cancer réside dans le fait que cette pathologie est un amalgame de maladies. Le conférencier présentera, par la suite, une communication à propos de la maladie du siècle. En Algérie, relève-t-il, l?ascension du sida est d?un taux de 25 % par année. « Le sida et la malaria sont des maladies de pauvreté mais aussi des causes de pauvreté », souligne docteur Medjahed. Equipé d?un ordinateur sophistiqué, le professeur associé a pu décortiquer toutes les étapes d?évolution de cette maladie à l?aide d?images animées et de diagrammes éloquents. Les futurs médecins ont pu voir, en live, la croissance d?un crystal ferretin ou, encore, la carte de densité électronique. Le conférencier a montré, également, la cavité d?interaction ainsi que le mécanisme d?hydrolyse des protéases aspartiques. Le grand problème, regrette le docteur Medjahed, à la fin de son exposé, c?est que le virus du sida s?adapte à la thérapie. En guise de conclusion, il dira que les thérapies actuelles demeurent trop coûteuses pour le Tiers-Monde. Le docteur ajoute que contenir le virus, c?est bien, mais l?exterminer, c?est mieux. Allusion à l?échec, jusqu?à présent, des médecins les plus chevronnés. Il préconise de développer un anti-VIH vaccin. Enfin, il s?interroge : « Séropositif sans développer le sida ? »



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