Algérie

Djelfa. Le ministre de la Santé pris d?un malaise




Notre objectif n?est pas seulement de construire des établissements de santé, mais d?arriver surtout à les faire fonctionner selon les normes en les maintenant aussi et surtout ouverts 24h/24h. » Le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière était hier en visite officielle dans la wilaya de Djelfa afin de procéder à un état des lieux de la santé et s?enquérir de l?avancement des projets en construction. Il a entamé son inspection à la polyclinique dans la commune de Charef, point de ralliement des autorités locales. De là, la délégation ministérielle s?est rendue à Djelfa, au chantier de construction de la clinique ophtalmologique cubaine (un investissement direct étranger ?IDE? à 100% cubain) dont le taux de réalisation dépasse 80%, ainsi qu?au chantier de construction d?un centre de dialyse. Amar Tou a posé également la première pierre pour le lancement de trois projets, à savoir un centre de désintoxication, une unité médicochirurgicale et une annexe de l?Institut Pasteur. Sa tournée devait inéluctablement le mener ensuite au service néonatologie, où le spectre de la mort en série en dépit des efforts accomplis en matière de prévention continu plane toujours. Dans le sillage, le ministre a fait un détour par le projet de construction du complexe mère et enfant avant de se rendre sur l?assiette de terrain réservée à la construction d?un hôpital de 240 lits. Le ministre a conclu sa visite à Aïn Ouessara où il a inauguré une unité médicochirurgicale. Par ailleurs, M. Tou, dont on connaît le sens aigu pour la politique, et sans surprise, a fait un crochet par le siège de son parti, le FLN, au milieu de la journée, et ce, afin d?y apporter son soutien. Visiblement en baisse de régime pour avoir été pris subitement d?une fatigue générale au cours de cette visite qui a dû nécessiter des soins médicaux urgents, M. Tou, la mine patibulaire et en battant, a adressé une harangue tonifiante aux candidats de son parti, malgré un surmenage intellectuel, laisse-t-on croire.
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