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Dix ans de réclusion criminelle pour fratricide




Dix ans de réclusion criminelle pour fratricide
Marchand ambulant d'effets vestimentaires de son état, le meurtrier qui occupait un espace à la placette de la cité dit avoir été persécuté par son frère aîné qui l'obligea à plier bagage et quitter les lieux.La deuxième session criminelle de la cour de Aïn Témouchent de 2016 s'est ouverte dimanche par une première audience consacrée à une affaire de fratricide, avec la condamnation de L. M. A., 20 ans, à 10 ans de prison ferme pour homicide volontaire. Les faits de cette affaire qui a secoué la nouvelle ville de Akid-Othmane à Aïn Témouchent remontent au 22 décembre 2015, lorsque L. H., la victime âgée de 28 ans, a été poignardée à l'arme blanche (couteau à cran d'arrêt) par son jeune frère.Atteint en pleine poitrine lui causant une plaie de 3,5 cm en plus d'un autre coup reçu à la cuisse, L. H. a été transporté vers l'hôpital avant de succomber à une hémorragie interne qui lui a fait perdre 2 l de sang selon l'expertise médicale du médecin légiste. Appelé à la barre, l'accusé a raconté la genèse de ce drame qui s'est déroulé en l'absence des parents, partis aux Lieux Saints pour une omra. Marchand ambulant d'effets vestimentaires de son état, le meurtrier qui occupait un espace à la placette de la cité dit avoir été persécuté par son frère aîné qui l'obligea à plier bagage et quitter les lieux. S'ensuivra alors une bagarre mais qui fut maîtrisée une première fois par les voisins. Le lendemain, une autre bagarre éclate entre les deux frères à la suite de nouvelles provocations du frère aîné, selon toujours la version de L. M. A., qui répondra en utilisant un cran d'arrêt qu'il avait ramené du domicile de ses parents. Ce procès, rappelons-le, a été marqué par l'absence de plainte, les parents présents dans la salle d'audience ont tenu à défendre leur fils en demandant la clémence. "Nous avons déjà perdu un enfant qu'on a enterré, nous ne voulons pas en perdre un deuxième", déclaraient le père et la mère au président de l'audience. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public, après avoir tenté de comprendre les raisons du crime, insista sur l'intention de tuer au vu du nombre de coups portés à la victime, en se basant sur l'autopsie et l'expertise médicale. Il requerra la peine maximale. De son côté, la défense s'est alignée sur les déclarations des parents plaidant l'allègement de la peine pour son client.M. LARADJ
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