Algérie - Revue de Presse

Le monde du travail se met en fête dans la plus pure tradition prolétarienne des bleus de chauffe. Un romance ouvrière qui remonte le cours du temps pour se figer, l’instant d’un jour de repos dans le «Labor Day  en ce jour, du 3 mai sanglant de 1886  à Chicago ou naquit la journée des huit heures. Dans cette interminable lutte ouvrière, des grands bouleversements industrielles et idéologiques se sont succédés à travers des conflits meurtriers ou les travailleurs étaient réduits en chair à canon dans des usines d’armement, ou encore dans les tréfonds de mines à coups de grisou. Les revendications socio économiques, l’amélioration des conditions de vie sont passées dans le chapitre des revendications internationales du travail. Le développement global, marqué par des inégalités sociale, a  vite montré ses limites dans la tentative d’asservir les travailleurs pour le compte de la bourgeoisie compradore. La lutte ouvrière s’est  distinguée sur tous les fronts pour améliorer le droit des travailleurs et la préservation du pouvoir d’achat. L’Algérie, à l’avant-garde de cette grande révolution travailliste s’est engagé dans la lutte syndicale avec la création de l’UGTA . en 1956 La première épreuve de force fut la grève des 8 jours pour marqué l’attachement à la lutte de libération. Dans cette nouvelle culture de lutte travailliste, les dockers ont magistralement réagit en refusant d’embarquer un armement destiné à la campagne d’agression du canal de Suez. C’est sur les quais, que les gens de mer sous la houlette de feu martyr Abdelkader Boudissa militant syndicaliste que prit forme le combat des travailleurs militants pour la cause national et la reconnaissance de leur droits. La lutte de libération a  fait cas d’école dans l’apprentissage syndicale et le perpétuel combat des travailleurs pour l’amélioration de leur conditions de vie. Aujourd’hui, dans le grand cheminement du progrès social enregistré, la fête du travail nous revient avec un bilan positif, appelé à être revu à la hausse en fonction de l’embellie financière… La santé économique du pays emboîte le temps «aux vaches maigres» avec une époustouflante poussée vers le haut ; programme quinquennal à 280 milliards de dollars, les dés sont jetés  pour un départ émergeant d’un Etat de droit. L’emploi des jeunes, l’ouverture de micro-crédits pour la réalisation de jeunes projets d’emploi et l’absorption  du chômage sont autant d’indices qui permettent d’envisager un avenir, avec un brin de muguet pour rendre hommage au monde du travail par qui arrive le progrès.
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