Distribution de 41 logements aux sinistrés

Colère et mécontentement à Bousfer Dans le cadre de l’éradication des habitations précaires et la récupération des biens de l’Etat, et conformément au programme du président de la République pour un meilleur cadre de vie des citoyens, 41 familles sinistrées ont bénéficié de logements sociaux dans la commune de Bousfer. Parmi ce quota, 18 logements situés à Haï Ibn Sina, jouxtant le cimetière chrétien et datant de 1992, ont été l’objet d’actes de vandalisme et sont dans un piteux état. Ils servaient de lieux de prédilection pour les ivrognes, devant la passivité totale des services communaux. Les 24 autres logements situés au quartier Sidi Belkheir, appartenaient autrefois à l’EALF et ont été convertis ensuite en habitat social, dans le cadre d’un compromis entre l’OPGI et la banque. Ces logements sont en bon état, mais le relogement se fait actuellement en catimini, et la majorité des élus de l’APC ne sont pas au courant de cette distribution. « C’est grave, nous dira un citoyen dans le besoin, écarté et délaissé. Cette situation est tellement préoccupante puisque les élus censés nous aider et nous apaiser, ne sont pas au courant de cette opération. On n’a jamais vu ça». Au moins 70 personnes, constituées en sociétés civiles et en comités de quartiers sont venues de la localité d’El Karia pour rencontrer le maire et demander des explications à propos de 02 sinistrés de leur localité qui ont été écartés sans raison apparente. Par ailleurs, l’APC fait face ces derniers jours à une véritable colère des citoyens qui sont venus en masse pour manifester leur désarroi contre ce qu’ils qualifient d’injuste et de dépassements dans l’opération de distribution. Hier après-midi, c’était au tour d’une dizaine de familles de se présenter afin d’être reçues par le maire à propos de ce relogement, mais en vain, car il n’y avait personne à l’APC de Bousfer. Qui va protéger et veiller au bien-être des contribuables?