Direction de l'urbanisme et de la construction d'El-tarf

Lors du dernier conseil de wilaya dédié au taux de consommation des PCD (Programme communal de développement) et des PSD (Programme sectoriel de développement), le wali a insisté sur l'impulsion d'une nouvelle dynamique au rythme du travail et sur la coordination des actions de tous les acteurs et secteurs.Cette dynamique se réalisera avec la mise sur pied de comités de pilotage pour réaliser l'ensemble des projets lancés dans les normes et les délais, tout en évoquant le colossal programme de l'amélioration urbaine qui devrait toucher toutes les communes que compte la wilaya.Malheureusement, le taux de consommation des crédits avancés qui est de 18% est, et reste, en deçàdes attentes des populations et est par ailleurs dérisoire au vu des sommes colossales mobilisées par les pouvoirs publics dans le cadre du programme normal et celui d'urgences pour effacer les stigmates des inondations catastrophiques de 2012. En effet, selon des sources crédibles, les 300 milliards pour des projets dédiés exclusivement à l'amélioration urbaine relevant du programme d'urgence dont la passation de marchés se fait, et c'est le comble et un avantage à la fois, de gré à gré simple accuse de grands retards induisant des réévaluations avec comme corollaire des surcoûts et une dilapidation des deniers publics effrénée sans impact réel sur le quotidien du citoyen lambda.«De fait, le taux de consommation des crédits pour le programme d'urgence de 2012 est de 0%, ce qui constitue en soi un véritable scandale et mérite la mise en place par le ministre de l'Habitat d'une commission d'enquête pour connaître les tenants et les aboutissants d'un tel fiasco dès lors que la saison des pluies est aux portes», ont ajouté nos mêmes sources.Dans le même sillage, certains chefs d'entreprises ont admis, ouvertement, que les projets qui leur sont confiés ne disposent pas d'études maturées et sont réalisés sans suivi rigoureux des bureaux d'études dont l'absence sur le terrain et la défaillance en compétences sont avérées.Quoi qu'il en soit, le secteur de l'amélioration urbaine connaît une saignée des deniers publics sans commune mesure dans une certaine opacité avec des complicités à tous les niveaux parce que tout le monde trouve son compte.