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Direction de l'éducation



Direction de l'éducation
Le 4 septembre dernier, une note portant le n°303/003/14, signée par Abdelkader Missoum, directeur de l'enseignement secondaire général et technique au ministère de l'Education nationale, publiée dans le bulletin officiel du ministère, portant sur l'ouverture de classes spéciales pour les élèves non admis au bac, a été transmises à toutes les direction du pays.Le document dont nous détenons une copie précise toutes les modalités relatives à l'emploi du temps, les élèves et les lycées concernés, les inscriptions, l'organisation, l'encadrement et le volume horaire. A Constantine, l'information ne semble pas avoir bien circulé. Il a fallu plusieurs jours pour que les élèves concernés s'en aperçoivent. Pour Hocine Bouanane, président de l'association des parents d'élèves du lycée Redha Houhou, «la note n'a pas été affichée dans les lycées, et de nombreux parents n'étaient pas au courant ; il nous a fallu contacter des parents d'élèves dans une wilaya du sud pour nous procurer cette fameuse note».Ensuite c'est le branle-bas de combat au sein des associations de parents d'élèves pour commencer par informer les concernés, mais aussi s'entendre avec les directeurs pour l'ouverture de ces classes. «Une fois nous avons contacté les directeurs, ces derniers nous ont affirmé n'avoir rien reçu de la part de la direction de l'éducation.», poursuit Hocine Bouanane qui s'est dit étonné du flou qui a entouré cette note, et le manque de communication qui s'en est suivi.Notre interlocuteur s'interroge sur le peu d'intérêt affiché par la direction de l'éducation de Constantine pour cette note, ce qui explique la précipitation avec laquelle on a décidé d'ouvrir des classes spéciales. «La DE a décidé d'ouvrir deux classes au lycée Redha Houhou pour regrouper les lycéens de plusieurs établissements du centre-ville, avant de revoir les choses définitivement après les oppositions manifestées par certains enseignants, surtout avec les horaires des cours fixés après 16h.», poursuit Hocine Bouanane.Le refus des enseignants d'assurer les cours dans ces classes après les horaires habituelles semblent avoir poussé la DE à annuler définitivement l'ouverture des classes spéciales. Contacté pour nous donner plus de précisions sur cette question, le directeur de l'éducation de la wilaya, Mohamed Bouhali, a affirmé qu'il a préféré réintégrer les élèves ayant échoué au bac dans des classes normales pour qu'ils puissent poursuivrent leur scolarité comme leurs camarades.«Nous avons récupéré 3709 élèves dans la wilaya sur un total de 5080 élèves n'ayant pas obtenu leur bac en juin 2014, ce qui en soi est une performance au vu des capacités d'accueil disponibles.», affirme-t-il. «Pourtant, c'est une mesure qui a été très difficile pour nous, du fait de la surcharge qui s'en est suivie dans plusieurs établissements, mais nous avons privilégié l'intérêt de ces élèves auxquels nous avons donné une autre chance pour poursuivre une scolarité normale au lieu de se retrouver dans la rue.», conclut-il.Pour certains parents, l'opération des inscriptions arrêtée au 30 octobre, les a laissés dans l'expectative. Pour d'autres, notamment ceux qui n'y ouvrent pas droit en raison de l'âge, il ne reste que la voie de la formation professionnelle ou refaire le bac comme candidat libre.




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