Algérie

Dilapidation de plus d’un milliard de centimes



Deux peines de prison et un acquittement Accusés dans une affaire de dilapidation de deniers publics, complicité dans la dilapidation et chèques sans provision, les mis en cause K.H., et Z.Ch.A., ont été condamnés, hier, par le tribunal criminel de la Cour d’Oran, à la peine de cinq ans de réclusion, alors que L.A. a été acquitté. Les faits de cette affaire remontent à l’année 2002, après que le mis en cause, K.H., directeur d’une entreprise étatique spécialisée dans la vente de produits électroménagers, a été remplacé par quelqu’un qui, après quelques mois à la tête de cette entreprise, a découvert un trou financier de plus d’un milliard. Une enquête a été ouverte et l’ex directeur, de même qu’un responsable commercial et un autre travailleur de cette entreprise ainsi que deux commerçants, ont été soupçonnés de ces faits. L’enquête a conclu que le directeur et les deux autres travailleurs donnaient, à ces commerçants, les produits qu’ils demandaient contre le paiement de 50% de leur prix global. Plus grave encore, les chèques remis étaient des chèques sans provision. Arrêtés, les prévenus rejetteront les griefs sur leurs complices afin de se décharger. Présentés devant le magistrat instructeur, K.H., le directeur ainsi que les deux autres responsables de cette entreprise L.A. et W.M., ont été placés sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, l’un des commerçants impliqués dans cette affaire, A.B., réussira à prendre la fuite, alors que le dénommé Z.Ch.A, a été placé sous mandat de dépôt pour émission de chèques sans provision. Hier, à l’audience, on ne devait noter que la présence des trois mis en cause, cités plus haut. Appelé, K.H. niera en bloc les accusations portées contre lui. Il expliquera que cette responsabilité revient au service commercial. D’après lui, c’est donc L.A. qui devrait être tenu pour responsable. Cité, à son tour, ce dernier soutiendra la même thèse que le premier responsable et lui fera porter le chapeau. Quant au commerçant, il se confondra en contradictions. La défense de la partie civile plaidera le dédommagement. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis cinq années de réclusion à l’encontre de L.A. et huit années contre le directeur et le commerçant. La défense de tout un chacun plaidera la non-culpabilité de son mandant et demandera son acquittement. Au terme des délibérations, L.A. a été acquitté et les deux autres ont écopé de la peine de cinq ans de réclusion. Hasna Y.



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