Devant la persistance de la sécheresse à Oran

Nouvelles restrictions dans l’alimentation en eau potable Le déficit en pluviométrie persistant toujours et le niveau des barrages continuant à baisser de façon inquiétante, de nouvelles restrictions dans la distribution de l’eau potable sont devenues inévitables. Ainsi, dans un souci légitime de communication avec sa clientèle, l’unité d’Oran de l’Algérienne des eaux (ADE) a publié hier un communiqué dans lequel elle informe de cette situation. On apprend que les volumes d’eau alloués à la wilaya d’Oran ont été revus à la baisse à compter du 26 novembre et que ceci s’est traduit par une importante réduction à partir du transfert du Gargar où le volume d’eau destiné à la wilaya d’Oran a été réduit de plus de 50%, puisque de 90.000 m3/jour il est passé à seulement 41.000. En raison de ces impératifs, l’ADE a observé une période de mise en place et de rajustement d’un nouveau programme pour cette même wilaya. Le nouveau programme se traduit par une alimentation en eau potable à raison d’un jour sur deux -1/2- pour la commune d’Oran alors que l’alimentation des autres communes ira d’un jour sur trois -1/3- à un jour sur quatre -1/4-. D’après cette même source, les ressources actuellement mobilisées pour alimenter la wilaya d’Oran en eau potable s’élèvent à 149.000 m3/j. Ces eaux proviennent de la station de dessalement d’Arzew (70.000 m3/j), du Gargar (41.000 m3/j), de Beni Bahdel (5.000 m3/j), de la station de Brédéah (18.000 m3/j), de la station de dessalement de Bousfer + dunes (5.000 m3/j), enfin des ressources locales (10.000 m3/j). De la sorte, sur les 26 communes de la wilaya d’Oran, celle d’El-Kerma est la mieux dotée puisqu’elle sera alimentée quotidiennement (12 heures), alors que Sidi Chami, Hassi Mefsoukh et Gdyel le seront un jour sur quatre. Les communes d’Oran, Boutlelis et Messerghine le seront un jour sur deux. Celles de Bir El-Djir, Es-Sénia, Aïn Bia, Bethioua, Arzew, Mers El Kebir, Bousfer, Aïn El Turck seront alimentées un jour sur trois. Les plages horaires de la distribution diffèrent d’une commune à une autre et vont de 8 heures dans certaines communes à 16 dans d’autres, celle de Sidi Chami étant de 24 heures. La situation étant ce qu’elle est, les consommateurs ont intérêt à respecter les consignes et ne plus gaspiller cette denrée vitale.