Algérie

Devant l’inefficacité de la lutte contre la prolifération des chiens errants



La wilaya demande 10.000 cartouches à l’Intérieur Après les chantiers lancés par les services concernés relatifs à l’hygiène, l’éradication des bidonvilles, des marchés ambulants et des charrettes, la ville d’Oran est appelée à ouvrir un autre «front de lutte» contre la prolifération des chiens errants. En réalité, ce sujet semble constituer l’une des priorités de l’actuel wali d’Oran qui ne cesse de blâmer, à chaque occasion, les communes et les instances concernées, à cause de leur indifférence et de leur négligence pour la prise en charge de ce dossier. En réponse à ces remontrances, les présidents des APC interpellés par ce problème, ont justifié ces carences et exprimé au wali l’impossibilité, selon eux, de traiter cette question par la capture des chiens suivie de leur élimination. Ils demandent l’emploi des fusils d’abattage par l’utilisation de cartouches. Une mesure qui, a priori est légitime puisque déjà pratiquée dans d’autres wilayas du pays, sauf qu’avec les circonstances actuelles marquées par la recrudescence épisodique de la situation sécuritaire, la démarche risque d’être remise en cause. En effet, il semble que cette solution ne soit pas la meilleure en ce moment, surtout lorsqu’on sait que l’utilisation des cartouches peut être un objet de préoccupation avec les risques collatéraux qu’elle représente. Malgré ces inquiétudes, la wilaya d’Oran a demandé au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales l’acquisition de 10 milles cartouches au profit des APC. Selon des sources averties et ayant une bonne connaissance du dossier, même avec le procédé sus-indiqué, le problème risque de ne pas être totalement réglé par manque d’encadrement humain spécialisé dans ce type d’opérations. La majorité des agents de la fourrière communale canine, située en face la pêcherie, sont sortis en retraite. La relève semble avoir été négligée et aucun recrutement n’a été effectué dans le secteur, nous dit-on. Pis encore, plusieurs familles ont été recasées dans cette fourrière pendant les années 90, et dans l’état actuel des choses, cette dernière est loin de répondre aux besoins de cette opération d’envergure. De toutes les manières et selon nos références, le recours à des entreprises privées spécialisées dans le domaine, se présente comme une autre alternative, en attendant la restructuration du secteur au niveau des communes. Malgré ces entraves, depuis le lancement de l’opération, il y a quelques mois, les statistiques font état de la capture de 45 à 40 chiens par semaine. Ce chiffre est en deçà des attentes escomptées vu le rythme rapide qu’a pris la prolifération des chiens errants dans la ville, notamment avec la multiplication des chantiers de construction qui constituent généralement un lieu de prédilection pour la gent canine. En plus des chantiers, la présence de chiens errants est aussi constatée dans les nouvelles cités non encore équipées et viabilisées, notamment dans les parkings de voitures non couverts. Les chefs de daïra ont été instruits par le wali d’Oran pour présider les commissions de suivi de ce dossier avec les communes.



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