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Deux filles parmi le groupe intercepté à Ras El Hamra




Deux filles parmi le groupe intercepté à Ras El Hamra
Elles aspiraient à rejoindre la Sardaigne dans le sud de l'Italie, avec 12 autres candidats à cette traversée de la mort.Agées respectivement de 22 et 23 ans, originaires pour la première de la wilaya d'Annaba et la seconde de la wilaya d'El Tarf, les deux jeunes filles aspiraient à rejoindre la Sardaigne dans le sud de l'Italie, avec 12 autres candidats à cette traversée de la mort. Les 14 harraga ont été interceptés dans la nuit d'hier, par les éléments des gardes-côtes d'Annaba, à 70 miles au large du cap de Garde, apprend-on de source maritime. Les candidats à l'émigration clandestine âgés entre 22 et 32 ans, sont pour la plupart issus de divers quartiers de la ville d'Annaba, hormis un jeune d'El Harrach, a précisé la même source. Le groupe d'aventuriers, inconscient, a amorcé la traversée à bord d'une embarcation artisanale, depuis la plage de Seybouse, avant d'être repéré à minuit, par les vigiles de la mer en patrouille de routine.Ne manifestant aucune résistance, les prétendants à l'émigration clandestine ont été ramenés en terre ferme. Soumis aux mesures d'usage, contrôle médical et interrogatoire administratif, les éléments de ce énième groupe de harraga et a été déféré le jour même, par-devant le magistrat instructeur, près le tribunal d'Annaba, qui les a sommés de citation directe pour comparaître devant la barre de la même instance juridique et répondre de leur tentative d'émigration clandestine.Les mêmes mesures juridiques ont été retenues rappelons-le, à l'encontre de 70 harraga, interceptés en fin de semaine écoulée, par les éléments des gardes-côtes de la wilaya d'Annaba. Agés entre 18 et 31 ans, les candidats à cette tentative désespérée se sont lancés en vue de gagner la rive sud de la Méditerranée et ont été localisés à 10 miles au nord de Ras El Hamra, après avoir pris le départ depuis la plage de Sidi Salem et Seybouse. Bien que répartis entre cinq embarcations artisanales, les harraga ont fini par se rendre à l'évidence de l'échec de leur traversée; ils ont fini par se rendre aux éléments des gardes-côtes, qui leur ont assuré les meilleures conditions de rapatriement et de prise en charge médicale par les services de la Protection civile.Par ailleurs, il est à noter que depuis une semaine, les éléments des gardes-côtes d'Annaba sont sur le qui-vive, notamment avec ces légères éclaircies climatiques, motivantes pour les groupes de harraga qui ignorent que le beau temps sur terre n'est pas le même en haute mer...


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